« LA MINUTE DE VÉRITÉ »

octobre 02

En travaillant les neuf premières Étapes nous nous préparons à l’aventure d’une vie nouvelle. Quand nous entreprenons la Dixième Étape, nous commençons à mettre en pratique le mode de vie des AA, jour après jour, par beau ou mauvais temps. Mais voici venue la minute de vérité : pouvons-nous demeurer abstinents, garder notre équilibre émotif et, en toutes circonstances, mener une vie qui sert à quelque chose ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 100

En travaillant les neuf premières Étapes nous nous préparons à l’aventure d’une vie nouvelle. Quand nous entreprenons la Dixième Étape, nous commençons à mettre en pratique le mode de vie des AA, jour après jour, par beau ou mauvais temps. Mais voici venue la minute de vérité : pouvons-nous demeurer abstinents, garder notre équilibre émotif et, en toutes circonstances, mener une vie qui sert à quelque chose ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 100

Je sais que les promesses se réalisent dans ma vie, mais je veux conserver ce que j’ai acquis et le développer. Pour cela, je pratique quotidiennement la Dixième Étape. Elle m’apprend à reconnaître que lorsque quelqu’un me perturbe, c’est que quelque chose ne va pas en moi. L’autre a peut-être tort également, mais je ne peux m’occuper que de mes propres émotions. Si je suis blessé ou contrarié, je dois toujours en rechercher la cause en moi, puis admettre et corriger mes erreurs. Cela n’est pas facile mais tant que je progresse spirituellement, je peux considérer ces efforts comme un travail bien fait. J’ai découvert que la souffrance est une amie ; elle m’indique que ça ne tourne pas rond au niveau de mes émotions, exactement comme la douleur physique est un indice que quelque chose ne va pas dans mon corps. En posant les gestes appropriés à l’aide des Douze Étapes, la souffrance disparaît graduellement.

 

DE PEUR DE DEVENIR VANITEUX

octobre 01

Il est facile de commencer à négliger le programme spirituel et de se reposer sur ses lauriers. Si nous le faisons, nous nous préparons de sérieux ennuis, car l’alcool est un ennemi subtil.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

Il est facile de commencer à négliger le programme spirituel et de se reposer sur ses lauriers. Si nous le faisons, nous nous préparons de sérieux ennuis, car l’alcool est un ennemi subtil.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

Quand je souffre, je me tiens d’instinct près des amis que je me suis faits dans le mouvement. Les solutions que contiennent les Douze Étapes me soulagent de ma souffrance. Par contre, quand je me sens bien et que tout va bien, je deviens facilement vaniteux. Plus simplement, par paresse, je me tourne vers le problème plutôt que vers la solution. Il faut donc passer à l’action, faire mon inventaire : savoir où j’en suis et où je m’en vais. Un inventaire quotidien m’indique ce que je dois changer pour retrouver mon équilibre spirituel. Avouer à Dieu et à un autre être humain ce que je découvre en moi m’aide à rester honnête et humble.

 

LE CERCLE ET LE TRIANGLE

septembre 30

Le cercle représente l’ensemble de tous les AA dans le monde et le triangle symbolise les Trois Legs des AA, le Rétablissement, l’Unité et le Service. C’est à l’intérieur de ce merveilleux nouvel univers que nous avons trouvé la libération de notre obsession fatale..

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 145

Le cercle représente l’ensemble de tous les AA dans le monde et le triangle symbolise les Trois Legs des AA, le Rétablissement, l’Unité et le Service. C’est à l’intérieur de ce merveilleux nouvel univers que nous avons trouvé la libération de notre obsession fatale..

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 145

Tôt après mon entrée dans le mouvement, j’ai œuvré dans les services et j’ai trouvé très appropriée l’explication du logo de notre association. Il y a d’abord le cercle d’amour et de service, et à l’intérieur le triangle aux trois côtés égaux ; la base représente le rétablissement et les Douze Étapes ; les deux autres côtés symbolisent l’unité et le service. En progressant dans le mouvement, je me suis vite identifié à ce symbole. Je suis le cercle, et les trois côtés du triangle représentent trois aspects de ma personnalité : le physique, l’équilibre émotif, et la spiritualité, cette dernière formant la base du triangle. Ensemble, ces trois aspects de ma personnalité se traduisent par une vie sobre et heureuse.

 

EXACTEMENT PAREILS

septembre 29

Le contact fréquent avec les nouveaux et les autres, c’est ce qui illumine notre vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 101

Le contact fréquent avec les nouveaux et les autres, c’est ce qui illumine notre vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 101

Un homme est arrivé soûl à la réunion, a interrompu le conférencier, a enlevé sa chemise, s’est rendu à la cafetière et en est revenu en titubant, a demandé la parole, a finalement traité d’un nom grossier le secrétaire du groupe et s’en est allé. Je suis content qu’il soit venu car il m’a rappelé une fois de plus ce que j’ai été, ce que je suis toujours et ce que je pourrais être encore. Je n’ai pas besoin d’être ivre pour désirer être une exception et le centre d’attraction. J’ai souvent cru qu’on me traitait mal et j’ai réagi en me montrant grossier quand, en fait, on me traitait simplement comme un être humain parmi d’autres. Plus cet homme essayait de se distinguer, plus je me rendais compte que nous étions pareils, lui et moi.

 

L’AMOUR SANS RESTRICTION

septembre 28

L’expérience démontre que rien n’immunise mieux contre l’alcool que de travailler intensivement auprès d’autres alcooliques.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 101

L’expérience démontre que rien n’immunise mieux contre l’alcool que de travailler intensivement auprès d’autres alcooliques.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 101

Le parrainage me réservait deux surprises. Premièrement, les personnes que j’aidais m’aimaient. Ce que j’avais pris pour de la gratitude ressemblait plutôt à de l’amour. Ces personnes souhaitaient mon bonheur, ma croissance et le maintien de ma sobriété. Le fait de connaître leurs sentiments à mon égard m’a empêché de boire plus d’une fois. Deuxièmement, je me suis aperçu que j’étais capable d’aimer les autres de manière responsable, avec respect et avec le souci réel de les voir progresser. Auparavant, je croyais que ma capacité de me préoccuper sincèrement du bien-être d’autrui s’était atrophiée faute d’être utilisée assez souvent. Découvrir que je suis capable d’un amour désintéressé et confiant constitue l’un des plus grands cadeaux que j’aie reçus du mouvement. La reconnaissance pour ce cadeau m’a souvent gardé abstinent.

 

SANS RÉSERVE

septembre 27

Quand il déborde de gratitude, notre cœur bat sûrement d’un amour altruiste...

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 37

Quand il déborde de gratitude, notre cœur bat sûrement d’un amour altruiste...

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 37

S’il arrive que mes succès au service des autres me montent à la tête, je dois réfléchir à ce qui provoque ma pédanterie. Les choses qui m’ont été données dans la joie et dans l’amour doivent être transmises sans réserve et sans condition. En grandissant, je me rends compte que, peu importe combien je donne avec amour, il m’est donné beaucoup plus en esprit.

 

NOS ENFANTS

septembre 26

L’alcoolique aura peut-être du mal à rétablir des relations amicales avec ses enfants... Mais ils comprendront à la longue que leur père est un homme nouveau et à leur façon, ils le lui feront savoir... À partir de ce moment-là, le progrès sera rapide. Ces retrouvailles donnent souvent de merveilleux résultats.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 152

L’alcoolique aura peut-être du mal à rétablir des relations amicales avec ses enfants... Mais ils comprendront à la longue que leur père est un homme nouveau et à leur façon, ils le lui feront savoir... À partir de ce moment-là, le progrès sera rapide. Ces retrouvailles donnent souvent de merveilleux résultats.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 152

En progressant vers la sobriété, j’ai reçu un cadeau qui ne s’achète pas. J’ai reçu une carte de mon fils au collège, qui disait : « Papa, tu ne peux t’imaginer comme je suis content que tout aille bien. Joyeux anniversaire ! Je t’aime ! » Il m’avait déjà dit qu’il m’aimait, auparavant. C’était pendant les Fêtes, l’année précédente ; il m’avait dit, en pleurant : « Papa, je t’aime ! Ne vois-tu pas ce que tu es en train de te faire à toi-même ? » Je ne le voyais pas. Étranglé par l’émotion, j’avais pleuré, alors. Cette fois-ci, en recevant cette carte, j’ai versé des larmes de joie, plutôt que de désespoir.

 

L’IMPORTANT D’ABORD

septembre 25

Certains d’entre nous ont dû encaisser de rudes coups avant de comprendre ceci : avec ou sans emploi, avec ou sans conjoint, nous ne cessons tout simplement pas de boire tant que nous faisons passer notre dépendance des autres avant notre dépendance envers Dieu.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 111

Certains d’entre nous ont dû encaisser de rudes coups avant de comprendre ceci : avec ou sans emploi, avec ou sans conjoint, nous ne cessons tout simplement pas de boire tant que nous faisons passer notre dépendance des autres avant notre dépendance envers Dieu.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 111

Avant mon arrivée chez les AA, j’avais toujours une excuse pour boire : « Elle a dit... », « Il a dit... » « J’ai été mis à la porte, hier », « J’ai obtenu un emploi merveilleux, aujourd’hui ». Ma vie n’irait bien dans aucun domaine si je me remettais à boire. Depuis que je suis abstinent, elle s’améliore de jour en jour. Je dois constamment me rappeler de ne pas boire, de faire confiance à Dieu, de demeurer actif dans le mouvement. Aujourd’hui, est-ce que je mets quoi que ce soit au-dessus de ma sobriété, de Dieu ou des AA ?

 

VIGILANCE

septembre 24

Ainsi l’énoncé : Alcoolique un jour, alcoolique toujours se vérifie-t-il constamment. Lorsque, après une période d’abstinence, nous retouchons à l’alcool, nous retombons en peu de temps aussi bas qu’avant. Si nous voulons renoncer à boire, nous devons le faire sans aucune réserve, sans caresser l’espoir subtil d’être un jour immunisé contre l’alcool.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 37

Ainsi l’énoncé : Alcoolique un jour, alcoolique toujours se vérifie-t-il constamment. Lorsque, après une période d’abstinence, nous retouchons à l’alcool, nous retombons en peu de temps aussi bas qu’avant. Si nous voulons renoncer à boire, nous devons le faire sans aucune réserve, sans caresser l’espoir subtil d’être un jour immunisé contre l’alcool.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 37

Aujourd’hui, je suis alcoolique. Demain, je le serai encore. L’alcoolisme est en moi pour toujours. Je ne dois jamais oublier ce que je suis. L’alcool me tuera sûrement si je néglige de reconnaître et d’accepter ma maladie, jour après jour. Il ne s’agit pas d’un jeu où une perte n’est qu’un échec temporaire. Il s’agit d’une maladie – ma maladie – pour laquelle il n’existe aucun remède, si ce n’est l’acceptation quotidienne et la vigilance.

 

J’ÉTAIS UNE EXCEPTION

septembre 23

[Bill W.] me dit, doucement et simplement : « Crois-tu que tu es des nôtres ? »

ALCOHOLICS ANONYMOUS, 3E ÉDITION, P. 413

[Bill W.] me dit, doucement et simplement : « Crois-tu que tu es des nôtres ? »

ALCOHOLICS ANONYMOUS, 3E ÉDITION, P. 413

À l’époque où je buvais, je me croyais une exception. Je croyais que j’étais au-dessus des obligations courantes et que je pouvais en être dispensé. Je ne me rendais pas compte que cette attitude me donnait en contrepartie l’impression de ne jamais avoir de place nulle part. À mes débuts dans le mouvement, je ne m’identifiais aux autres que par mon alcoolisme. Quel merveilleux réveil ce fut pour moi de m’apercevoir que si des êtres humains faisaient de leur mieux, je ne faisais pas autre chose moi-même ! Toutes les peines, la confusion, les joies qu’ils ressentent n’ont rien d’exceptionnel, mais font également partie de ma vie, comme de celle de tout le monde.