UN BON FILON

22 septembre

Nous étions comme le prospecteur affamé qui, se serrant la ceinture devant ses dernières réserves de nourriture, finit par trouver un filon d’or. Notre joie d’avoir échappé à une vie de frustrations était sans borne. C’est comme si papa avait découvert quelque chose d’encore mieux que l’or. Pendant un certain temps, il sera tenté de chérir ce trésor et de le garder pour lui seul. Il ne verra pas tout de suite qu’il a, en fait, déterré le petit bout d’une veine sans fin et que ce filon ne rapportera des dividendes que s’il continue de l’exploiter le restant de ses jours en cédant tout le produit aux autres.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 145-146

Nous étions comme le prospecteur affamé qui, se serrant la ceinture devant ses dernières réserves de nourriture, finit par trouver un filon d’or. Notre joie d’avoir échappé à une vie de frustrations était sans borne. C’est comme si papa avait découvert quelque chose d’encore mieux que l’or. Pendant un certain temps, il sera tenté de chérir ce trésor et de le garder pour lui seul. Il ne verra pas tout de suite qu’il a, en fait, déterré le petit bout d’une veine sans fin et que ce filon ne rapportera des dividendes que s’il continue de l’exploiter le restant de ses jours en cédant tout le produit aux autres.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 145-146

Quand je parle avec un nouveau membre des AA, mon passé me saute aux yeux. Je vois la douleur dans ses yeux pleins d’espoir, je lui tends la main et le miracle se produit : c’est moi qui suis guéri. Mes problèmes s’évanouissent dès que je m’ouvre à l’âme qui souffre.

 

LA DERNIÈRE PROMESSE

21 septembre

Soudain, nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-mêmes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Soudain, nous constaterons que Dieu fait pour nous ce que nous ne pouvions pas faire pour nous-mêmes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Cette dernière « promesse » du Gros Livre se réalise pour tous dès le premier jour d’abstinence. Dieu m’a gardé abstinent ce jour-là, et tous les autres jours depuis, parce que je l’ai laissé diriger ma vie. Il me donne la force, le courage et les lumières dont j’ai besoin pour prendre mes responsabilités dans la vie ; c’est pourquoi, je peux tendre la main aux autres et les aider à devenir abstinents et à grandir. Dieu se manifeste par moi et transmet par mon intermédiaire sa parole, sa pensée et son action. Il œuvre à l’intérieur de mon âme pendant que je m’affaire dans le monde extérieur car il ne fera pas pour moi ce que je peux faire par moi-même. Je dois être prêt à faire son travail afin qu’il puisse œuvrer à travers moi.

 

MON GUIDE

20 septembre

Assurez-vous que vos relations avec Dieu sont bonnes et de grandes choses se produiront pour vous et pour un nombre incalculable d’autres personnes. Pour nous, c’est cela, la Grande Vérité.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 185

Assurez-vous que vos relations avec Dieu sont bonnes et de grandes choses se produiront pour vous et pour un nombre incalculable d’autres personnes. Pour nous, c’est cela, la Grande Vérité.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 185

Avoir de bonnes relations avec Dieu me semblait impossible. Mon passé m’avait rempli de culpabilité et de remords et je me demandais bien comment pourrait fonctionner cette « histoire de Dieu ». Les AA m’ont dit de confier ma volonté et ma vie à Dieu, tel que je le conçois. N’ayant pas d’autre choix, je me suis mis à genoux et j’ai crié : « Mon Dieu, je ne suis pas capable. Je t’en prie, aide-moi » C’est seulement au moment où j’ai admis mon impuissance qu’une petite lueur m’a effleuré l’âme et j’ai commencé à accepter de laisser Dieu se charger de ma vie. Avec Dieu comme guide, de grandes choses se sont produites et j’ai pu amorcer une vie sobre.

 

ACCEPTATION

19 septembre

Nous avons admis que nous ne pouvions vaincre l’alcool avec les seules ressources qui nous restaient et nous avons dû accepter que la dépendance envers une Puissance supérieure (ne serait-ce que notre groupe des AA) puisse accomplir cette tâche jusque-là impossible. Dès que nous avons pu accepter ces deux faits sans réserve, nous avons commencé à nous libérer de l’obsession de boire.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 109

Nous avons admis que nous ne pouvions vaincre l’alcool avec les seules ressources qui nous restaient et nous avons dû accepter que la dépendance envers une Puissance supérieure (ne serait-ce que notre groupe des AA) puisse accomplir cette tâche jusque-là impossible. Dès que nous avons pu accepter ces deux faits sans réserve, nous avons commencé à nous libérer de l’obsession de boire.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 109

J’ai été libre le jour où j’ai accepté de confier ma volonté et ma vie à ma Puissance supérieure, que j’appelle Dieu. La sérénité s’est infiltrée dans le chaos de ma vie le jour où j’ai accepté que ce qui m’arrivait faisait partie de la vie, et que Dieu m’aiderait à surmonter ces difficultés, et plus encore. Depuis, c’est ce qu’il n’a cessé de faire ! Le jour où j’accepte les situations telles qu’elles sont et non comme je voudrais qu’elles soient, je commence à croître et à connaître la sérénité et la paix d’esprit.

 

GUÉRI PAR L’AMOUR

18 septembre

Toute notre précieuse philosophie d’autosuffisance devait être écartée. Cela ne s’est pas fait par notre bonne vieille volonté ; il s’agissait plutôt d’être disposés à accepter ces nouvelles réalités. Nous n’avons pas fui, ni combattu. Mais nous avons bel et bien accepté et nous avons été libérés.

BEST OF THE GRAPEVINE, VOL. 1, P. 198

Toute notre précieuse philosophie d’autosuffisance devait être écartée. Cela ne s’est pas fait par notre bonne vieille volonté ; il s’agissait plutôt d’être disposés à accepter ces nouvelles réalités. Nous n’avons pas fui, ni combattu. Mais nous avons bel et bien accepté et nous avons été libérés.

BEST OF THE GRAPEVINE, VOL. 1, P. 198

Je peux me libérer de l’esclavage de mon vieil ego. Après un certain temps, je peux reconnaître en moi le bien et y croire. Je vois comment l’amour et la protection de ma Puissance supérieure m’ont permis de me rétablir. Ma Puissance supérieure devient une source d’amour et de force qui accomplit en moi un miracle permanent. Je suis abstinent... et reconnaissant.

 

LA VRAIE LIBERTÉ

17 septembre

Si, avec la grâce de Dieu, nous acceptions calmement notre sort, nous pouvions vivre en paix avec nous-mêmes et démontrer à ceux qui étaient encore tourmentés par les mêmes peurs qu’il était possible de les surmonter. Nous avons constaté qu’il est plus important d’être libérés de nos craintes que d’être à l’abri du besoin.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 139

Si, avec la grâce de Dieu, nous acceptions calmement notre sort, nous pouvions vivre en paix avec nous-mêmes et démontrer à ceux qui étaient encore tourmentés par les mêmes peurs qu’il était possible de les surmonter. Nous avons constaté qu’il est plus important d’être libérés de nos craintes que d’être à l’abri du besoin.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 139

Les valeurs matérielles ont longtemps dirigé ma vie à l’époque où je buvais. Je croyais que tous les biens matériels que je possédais me procureraient le bonheur ; pourtant, après les avoir acquis, j’avais encore l’impression d’être totalement démuni. En entrant chez les AA, j’ai trouvé une nouvelle manière de vivre. Ayant appris à faire confiance aux autres, j’ai commencé à croire en une Puissance supérieure. Ma foi m’a libéré de l’esclavage de l’ego. En remplaçant les biens matériels par les dons de l’esprit, j’ai retrouvé la maîtrise de ma vie. J’ai décidé alors de partager mon expérience avec d’autres alcooliques.

 

ENSEMBLE, NOUS TENONS OU NOUS TOMBONS

16 septembre

... Aucune association d’hommes et de femmes n’a jamais éprouvé un besoin aussi pressant d’efficacité soutenue et d’unité permanente. En tant qu’alcooliques, nous nous rendons compte que nous devons travailler ensemble et rester unis, sans quoi nous finirons presque tous par mourir seuls.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 625

... Aucune association d’hommes et de femmes n’a jamais éprouvé un besoin aussi pressant d’efficacité soutenue et d’unité permanente. En tant qu’alcooliques, nous nous rendons compte que nous devons travailler ensemble et rester unis, sans quoi nous finirons presque tous par mourir seuls.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 625

Les Douze Traditions, comme les Douze Étapes, sont rédigées dans un certain ordre pour une raison bien précise. La Première Étape et la Première Tradition tentent de m’insuffler assez d’humilité pour que je puisse avoir une chance de survivre. Elles constituent les fondations sur lesquelles sont érigées les Étapes et les Traditions suivantes. Il s’agit d’abaisser mon ego pour pouvoir progresser, comme individu, au fil des Étapes et, comme membre d’un groupe, selon les Traditions. La pleine acceptation de la Première Tradition m’aide à mettre de côté mes ambitions personnelles, mes peurs et ma colère quand elles entrent en conflit avec le bien-être commun, et me permet ainsi de travailler librement avec les autres à notre survie mutuelle. Sans la Première Tradition, j’ai peu de chances de maintenir l’unité nécessaire à un travail commun efficace et je risque de perdre les autres Traditions, le mouvement et la vie.

 

LA VIE EST MEILLEURE

15 septembre

Oui, [il y a autre chose] et même plus que cela encore : c’est le mouvement des Alcooliques anonymes... Enfin, vous trouverez un sens à la vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 171

Oui, [il y a autre chose] et même plus que cela encore : c’est le mouvement des Alcooliques anonymes... Enfin, vous trouverez un sens à la vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 171

La vie est meilleure sans alcool. Les AA et la présence d’une Puissance supérieure me gardent abstinent, mais grâce à Dieu il y a mieux encore : le service fait maintenant partie de ma vie. Le programme des AA m’aide à mieux comprendre ce qu’est le mouvement des Alcooliques anonymes et ce qu’il fait. Mais surtout, je vois clairement qui je suis : un alcoolique qui a constamment besoin d’appliquer le programme pour pouvoir vivre la vie dont l’a gratifié sa Puissance supérieure.

 

LA PAIX D’ESPRIT

14 septembre

Ne faut-il pas soumettre le problème à notre parrain ou à notre conseiller spirituel, et demander avec ferveur l’aide et l’inspiration de Dieu, quitte entre-temps à prendre la résolution de faire à n’importe quel prix notre devoir lorsque nous le connaîtrons clairement ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 99

Ne faut-il pas soumettre le problème à notre parrain ou à notre conseiller spirituel, et demander avec ferveur l’aide et l’inspiration de Dieu, quitte entre-temps à prendre la résolution de faire à n’importe quel prix notre devoir lorsque nous le connaîtrons clairement ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 99

Ma foi en une Puissance supérieure joue un rôle essentiel dans ma mise en pratique de la Neuvième Étape mais d’autres éléments interviennent aussi : le pardon, le choix du moment opportun et de bons motifs. Ma bonne volonté à faire cette Étape me fournit l’occasion de grandir et de m’engager dans de nouvelles relations, fondées sur l’honnêteté, avec les personnes que j’ai lésées. Prendre mes responsabilités dans ce domaine me rapproche des principes spirituels du programme des AA : l’amour et le service. Il s’ensuivra sûrement la paix d’esprit, la sérénité et une foi accrue.

 

RÉPARER LES DOMMAGES

13 septembre

Un bon jugement, le souci de trouver le moment propice, du courage et de la prudence, telles sont les dispositions requises pour aborder la Neuvième Étape.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 95

Un bon jugement, le souci de trouver le moment propice, du courage et de la prudence, telles sont les dispositions requises pour aborder la Neuvième Étape.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 95

On peut faire amende honorable de deux façons. La première, c’est de réparer directement les dommages. Lorsque je brise la clôture de mon voisin, je dois la réparer et c’est ce que signifie les mots « réparer directement ». La seconde façon, c’est de changer mon comportement. Si j’ai lésé quelqu’un, je dois chaque jour m’efforcer de ne pas continuer à nuire aux autres. En « réparant » mon comportement, je demande indirectement pardon. Laquelle des deux approches est la meilleure ? La seule bonne est de pratiquer les deux méthodes, à condition de ne pas causer d’autres torts en agissant ainsi. Lorsqu’un tort a été causé, je le répare par ma conduite. En agissant ainsi, je suis certain de faire honnêtement amende honorable.