CE QUE NOUS FAISONS LE MIEUX

23 octobre

« Cordonnier, mêle-toi de ce que tu sais faire ! » Il vaut mieux ne faire qu’une seule chose à la perfection que d’en faire plusieurs à moitié. L’unité de notre association gravite autour de ce principe qui est le thème central de cette Tradition. La vie même de l’association en dépend.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 172

« Cordonnier, mêle-toi de ce que tu sais faire ! » Il vaut mieux ne faire qu’une seule chose à la perfection que d’en faire plusieurs à moitié. L’unité de notre association gravite autour de ce principe qui est le thème central de cette Tradition. La vie même de l’association en dépend.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 172

La survie des AA dépend de l’unité. Que se passerait-il si un groupe décidait de se transformer en bureau d’embauche, en centre de traitement, en service d’aide ? Un excès de spécialisation mène à l’absence de spécialisation, au gaspillage des efforts et finalement au déclin. Ma compétence, c’est de parler avec les nouveaux de ma souffrance et de mon rétablissement. En me conformant à l’objectif primordial des AA j’assure la sécurité du merveilleux don de la sobriété ; ma responsabilité est donc énorme. La vie de millions d’alcooliques est étroitement liée à ma compétence : « transmettre le message à l’alcoolique qui souffre encore ».

 

NOUS TOLÉRER LES UNS LES AUTRES

22 octobre

En fin de compte, nous commençons à constater que tous les êtres humains, y compris nousmêmes, souffrent jusqu’à un certain point de faiblesses émotives et qu’ils sont fréquemment dans l’erreur. Nous nous approchons alors de la vraie tolérance et nous découvrons ce que signifie l’amour authentique du prochain.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 105

En fin de compte, nous commençons à constater que tous les êtres humains, y compris nousmêmes, souffrent jusqu’à un certain point de faiblesses émotives et qu’ils sont fréquemment dans l’erreur. Nous nous approchons alors de la vraie tolérance et nous découvrons ce que signifie l’amour authentique du prochain.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 105

Il m’est venu à l’esprit que tout le monde est malade émotionnellement, jusqu’à un certain point. Comment pourrait-il en être autrement ? Qui d’entre nous est spirituellement parfait ? Qui est physiquement parfait ? Alors comment pourrait-il y avoir parmi nous quelqu’un de parfait, émotionnellement ? Par conséquent, que nous reste-t-il d’autre à faire que de nous tolérer les uns les autres et de traiter chacun comme nous aimerions être traités dans les mêmes circonstances ? Voilà, pour moi, ce qu’est vraiment l’amour.

 

RIEN NE POUSSE DANS LE NOIR

21 octobre

Nous voudrons faire croître et fleurir ce qu’il y a de bon en chacun de nous, même chez les plus minables.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 10

Nous voudrons faire croître et fleurir ce qu’il y a de bon en chacun de nous, même chez les plus minables.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 10

Grâce à l’autodiscipline et aux lumières que me procure la pratique de la Dixième Étape, je commence à récolter les fruits de la sobriété ; ce n’est pas seulement la simple abstinence d’alcool mais un nouvel équilibre dans tous les domaines de ma vie.

Je reprends espoir, je régénère ma foi et je retrouve ma dignité et le respect de moi-même. Je découvre le mot « et » dans la phrase : « ... et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus ».

Certain de ne pas toujours avoir tort, j’apprends à m’accepter tel que je suis, plus conscient que jamais des miracles de la sobriété et de la sérénité.

 

RÉCONFORT POUR L’ÂME TROUBLÉE

20 octobre

De toute évidence, c’est un dilemme qui jette dans la plus profonde confusion celui qui s’est éloigné de la foi. Il se croit à tout jamais privé du réconfort d’avoir une quelconque conviction. Il ne peut partager la moindre parcelle de certitude ni du croyant, ni de l’agnostique, ni de l’athée. Il est désorienté.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 33

De toute évidence, c’est un dilemme qui jette dans la plus profonde confusion celui qui s’est éloigné de la foi. Il se croit à tout jamais privé du réconfort d’avoir une quelconque conviction. Il ne peut partager la moindre parcelle de certitude ni du croyant, ni de l’agnostique, ni de l’athée. Il est désorienté.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 33

Je me suis battu contre le concept de Dieu durant mes premières années d’abstinence. Les images du passé qui me revenaient étaient lourdes de peur, de rejet et de condamnation. Puis j’ai entendu mon ami Édouard décrire sa Puissance supérieure. Dans sa jeunesse, on lui avait permis d’adopter une portée de chiots, à condition qu’il assume la responsabilité d’en prendre soin. Chaque matin, il découvrait sur le plancher de la cuisine les inévitables « dégâts » de ses protégés. Malgré son mécontentement, Édouard ne pouvait pas se fâcher, car « c’était là la nature des chiots ». Il était d’avis que Dieu considérait nos défauts et faiblesses de la même manière, avec compréhension et compassion. Ce concept de Dieu qu’avait adopté Édouard m’a souvent réconforté dans mon trouble intérieur.

 

« LE GERME PROFOND »

19 octobre

Le principe voulant que nous ne puissions pas trouver de force durable à moins d’admettre notre défaite totale est le germe profond qui a permis à notre mouvement de naître et de s’épanouir.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 24

Le principe voulant que nous ne puissions pas trouver de force durable à moins d’admettre notre défaite totale est le germe profond qui a permis à notre mouvement de naître et de s’épanouir.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 24

Battu et le sachant, je suis arrivé chez les AA seul et habité par la peur de l’inconnu. Une puissance extérieure m’avait sorti du lit et conduit à l’annuaire téléphonique, puis à l’arrêt d’autobus et enfin chez les Alcooliques anonymes. Une fois là, je me suis senti aimé et accepté, ce que je n’avais pas connu depuis ma tendre enfance. J’espère ne jamais oublier l’émerveillement de cette première soirée chez les AA ; ce fut le plus bel événement de ma vie.

 

L’ESPRIT OUVERT

18 octobre

L’humilité authentique et l’ouverture d’esprit peuvent nous conduire à la foi...

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 39

L’humilité authentique et l’ouverture d’esprit peuvent nous conduire à la foi...

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 39

Ma mentalité d’alcoolique m’amenait à penser que je pouvais contrôler ma façon de boire, mais j’en étais incapable. Chez les AA, je me suis rendu compte que Dieu s’adressait à moi par l’intermédiaire de mon groupe. J’avais l’esprit juste assez ouvert pour être conscient d’avoir besoin de son aide. J’ai mis du temps à accepter réellement et honnêtement le mouvement, mais l’humilité est venue avec cette acceptation. Je sais à quel point j’avais perdu la raison et je suis extrêmement reconnaissant de l’avoir recouvrée et d’être devenu un alcoolique abstinent. Sans les AA, je ne serais jamais parvenu à être ce que je suis aujourd’hui, un être abstinent et meilleur.

 

MISE AU POINT QUOTIDIENNE

17 octobre

Chaque jour, le souci de la volonté de Dieu doit être présent dans notre esprit et se manifester dans toute notre conduite.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

Chaque jour, le souci de la volonté de Dieu doit être présent dans notre esprit et se manifester dans toute notre conduite.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

Comment conserver ma condition spirituelle ? Pour moi, c’est très simple ; je demande quotidiennement à ma Puissance supérieure de m’accorder le don de la sobriété, pour la journée ! J’ai parlé avec beaucoup d’alcooliques qui ont recommencé à boire et je leur ai demandé : « Avais-tu demandé la sobriété, le jour où tu as pris ton premier verre ? » Aucun d’entre eux n’a répondu oui. En mettant en pratique la Dixième Étape et en tâchant, chaque jour, de garder ma maison propre, j’ai la certitude que si je demande un sursis quotidien, il me sera accordé.

 

JOUR APRÈS JOUR

16 octobre

Cela ne se fait pas en un jour, mais doit durer toute la vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Cela ne se fait pas en un jour, mais doit durer toute la vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Les premières années que j’étais dans les AA, je croyais que la Dixième Étape me suggérait d’examiner périodiquement mon comportement et mes réactions. Si quelque chose n’allait pas, je devais l’admettre ; si des excuses s’imposaient, je devais m’exécuter. Après quelques années d’abstinence, j’ai senti que je devais faire mon examen de conscience plus souvent. Par contre, il m’a fallu plusieurs autres années d’abstinence pour comprendre toute la signification de la Dixième Étape, et plus particulièrement du mot « poursuivi ». Ce mot ne veut pas dire occasionnellement ou fréquemment, mais jour après jour.

 

MON INVENTAIRE, PAS CELUI DES AUTRES

15 octobre

Nous prenons... un certain plaisir à répandre des commérages envenimés de colère, ce qui revient à commettre le meurtre sous la forme élégante de l’assassinat des réputations. Ici, nous ne cherchons pas à aider ceux que nous critiquons mais plutôt à faire valoir nos propres mérites.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 77-78

Nous prenons... un certain plaisir à répandre des commérages envenimés de colère, ce qui revient à commettre le meurtre sous la forme élégante de l’assassinat des réputations. Ici, nous ne cherchons pas à aider ceux que nous critiquons mais plutôt à faire valoir nos propres mérites.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 77-78

Il m’arrive parfois de ne pas me rendre compte avant la fin de la journée, au moment de l’inventaire quotidien, que j’ai bavardé dans le dos de quelqu’un et que ces commérages ternissent ma journée. Comment ai-je pu dire de telles choses ? Ces ragots s’insinuent dans la conversation pendant les pauses café ou le repas du midi avec mes associés, ou encore le soir, quand, fatigué de ma journée, je me crois justifié de me faire valoir aux dépens de quelqu’un d’autre.

Les défauts tels que le commérage s’infiltrent dans ma vie quand j’oublie la pratique constante des Douze Étapes de rétablissement. Je dois me rappeler que si j’ai la chance d’être unique, il en va de même de chaque être humain qui croise ma route durant le voyage de la vie. Aujourd’hui, le seul inventaire que j’ai à faire est le mien. Je vais laisser au Juge suprême – la Divine Providence – le soin de juger les autres.

 

UN PROGRAMME DE VIE

14 octobre

Avant de nous mettre au lit le soir, nous passons notre journée en revue de façon constructive... À notre réveil, nous pensons au vingt-quatre heure devant nous... Nous demandons d’abord à Dieu de nous guider dans nos pensées et surtout de libérer notre esprit de l’apitoiement comme de tout mobile malhonnête ou égoïste.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 97-98

Avant de nous mettre au lit le soir, nous passons notre journée en revue de façon constructive... À notre réveil, nous pensons au vingt-quatre heure devant nous... Nous demandons d’abord à Dieu de nous guider dans nos pensées et surtout de libérer notre esprit de l’apitoiement comme de tout mobile malhonnête ou égoïste.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 97-98

Je manquais de sérénité. Me sentant dépassé par la tâche à accomplir, je prenais toujours plus de retard, peu importe les efforts que j’y mettais. Je m’en faisais pour ce que je n’avais pas réussi à faire la veille et la crainte des échéances du lendemain me privait du calme dont j’avais besoin pour passer une journée efficace. Avant d’entreprendre les Dixième et Onzième Étapes, j’ai commencé à lire des passages comme celui cité plus haut. J’ai essayé de me concentrer sur la volonté de Dieu, plutôt que sur mes problèmes, et de lui faire confiance pour diriger ma vie. Cela a marché ! Lentement peut-être, mais cela a marché.