Dans votre méditation du matin, demandez-Lui ce que vous pouvez faire chaque jour pour celui qui souffre encore.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 185

Longtemps, j’ai réfléchi à la volonté de Dieu à mon égard, en songeant qu’il me réservait peut-être un grand destin. Après tout, est-ce que je n’avais pas appris dans la religion de ma jeunesse que j’étais « élu » ? J’ai finalement compris, en lisant le passage cité, que la volonté de Dieu à mon égard est que je pratique la Douzième Étape chaque jour et de mon mieux. J’ai vite constaté que cette pratique m’aide à vivre dans le contexte du quotidien.

Nous savons que Dieu veille avec amour sur nous. Nous savons qu’en nous tournant vers Lui, tout ira bien pour nous, ici-bas et dans l’au-delà.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 120

Je prie pour me rappeler que je suis un enfant de Dieu, une âme divine dans une forme humaine, et que la tâche de ma vie la plus fondamentale et la plus pressante est de m’accepter, de me connaître, de m’aimer et de m’éduquer moi-même. En m’acceptant, j’accepte la volonté de Dieu. En me connaissant et en m’aimant, j’apprends à connaître et à aimer Dieu. En m’éduquant moi-même, j’agis en me laissant guider par Dieu.

Je prie pour ne plus faire une autocritique arrogante et pour louer Dieu en m’acceptant avec humilité et bienveillance tel que je suis.

L’une des plus précieuses récompenses que peuvent nous apporter la prière et la méditation, c’est sans doute le sentiment d’appartenance que nous en tirons.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 120

Ce qui compte est l’appartenance ! Après une séance de méditation, j’ai su que ce que je ressentais était un sentiment d’appartenance, parce que j’étais très détendu. Je me sentais plus calme intérieurement, plus à même d’écarter les petites irritations de la vie. Je goûtais mon sens de l’humour. Dans cette pratique quotidienne de la méditation, je ressens également le pur plaisir d’appartenir au courant créateur de l’univers de Dieu. Comme il est bien pour nous que la prière et la méditation s’inscrivent dans notre mode de vie des AA.

Nous voudrons faire croître et fleurir ce qu’il y a de bon en chacun de nous, même chez les plus minables. Il est bien certain que nous aurons besoin d’air tonifiant et de nourriture abondante. Mais avant tout, nous chercherons du soleil. Il ne pousse pratiquement rien dans le noir. C’est la méditation qui nous fait sortir au soleil.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 10

Il m’arrive parfois de penser que je n’ai pas le temps de méditer et de prier. J’oublie alors que j’ai toujours trouvé le temps de boire. Je peux toujours trouver le temps de faire quelque chose que je désire vraiment faire. Quand je commence à prier et à méditer, j’ai intérêt à prévoir un peu de temps pour cela. Le matin, je lis une page d’un livre des AA et le soir, en me mettant au lit, je remercie Dieu. L’habitude de la prière étant bien ancrée, j’y consacrerai plus de temps, sans même me rendre compte qu’elle empiète sur ma journée si occupée. Lorsque j’ai du mal à prier, je ne fais que répéter le Notre Père, car cette prière résume tout. Puis je pense aux choses pour lesquelles je peux être reconnaissant et je dis merci.

Je n’ai pas besoin de m’enfermer dans un placard pour prier. Je peux même le faire dans une pièce pleine de monde. Je n’ai qu’à me retirer mentalement, pendant un moment. Une fois la pratique de la prière bien développée, je me rendrai compte que les mots ne sont plus nécessaires, car Dieu entend mes pensées dans le silence.

La méditation est un exercice qui peut prendre sans cesse plus d’envergure. Elle ne connaît pas de limites, ni en largeur ni en hauteur. Favorisée par toutes les connaissances et tous les exemples que nous pourrons trouver, elle devient en somme une aventure personnelle que chacun de nous peut conduire à sa guise.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 115

Ma croissance spirituelle est dans les mains de Dieu tel que je le conçois. Il m’aide à me connaître vraiment. La prière et la méditation quotidiennes renforcent la source de mon bien-être. Elles me procurent l’ouverture d’esprit qui me permet d’accepter tout ce que Dieu a à m’offrir. Avec la présence de Dieu dans ma vie, je suis assuré que mon voyage sera comme il le souhaite et je lui en suis reconnaissant.

... Lui demandant seulement de connaître Sa volonté à notre égard et de nous donner la force de l’exécuter.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 109

Quand je lâche prise et laisse agir Dieu, je peux réfléchir avec clarté et sagesse. Sans y penser, je démissionne rapidement devant les choses qui me font mal et me mettent mal à l’aise. Quand je trouve trop difficile de lâcher prise devant les inquiétudes ou les attitudes négatives qui m’angoissent, tout ce que j’ai à faire, c’est de laisser Dieu, tel que je le conçois, m’en libérer ; sur-le-champ, je laisse tomber les pensées, les souvenirs ou les attitudes qui me troublent.

Quand je reçois l’aide de Dieu, tel que je le conçois, je vis ma vie une journée à la fois et j’arrive à faire face à tous les défis qui se présentent. Alors seulement, ma vie devient une victoire sur l’alcool dans le réconfort de la sobriété.

Nous avons cherché par la prière et la méditation à améliorer notre contact conscient avec Dieu, tel que nous Le concevions...

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 109

Mes premières paroles, en me levant le matin, sont : « Mon Dieu, je me lève pour faire ta volonté. » C’est la prière la plus courte que je connaisse et elle est profondément enracinée en moi. La prière ne change pas l’attitude de Dieu envers moi, mais elle change mon attitude envers Dieu. Quant à la méditation, elle est un moment de calme et de silence. Elle procure la détente physique, le calme émotif, la concentration mentale et la conscience spirituelle.

Une bonne manière de maintenir la communication et d’améliorer mon contact conscient avec Dieu, c’est de conserver une attitude reconnaissante. Les jours où je suis reconnaissant, il semble se produire de bonnes choses dans ma vie. Mais dès que je me mets à maudire mon sort, ce courant de bonnes choses s’arrête. Ce n’est pas Dieu qui l’interrompt, mais mon attitude négative.

C’est une question de qualité de foi... Nous n’avions jamais fait d’inventaire personnel profond et sérieux... Nous n’avions même pas prié correc- tement. Nous avions toujours dit : « Réponds à mes désirs » au lieu de dire : « Que ta volonté soit faite ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 38

Dieu ne me donne pas de biens matériels, ne m’enlève pas ma souffrance et ne me met pas à l’abri des catastrophes, mais il me donne une bonne vie ainsi que la capacité de m’adapter et la paix d’esprit. Mes prières sont simples. J’exprime d’abord ma gratitude pour les bonnes choses de la vie, même si je dois travailler fort pour les obtenir. Puis je demande seulement le courage et la sagesse de faire sa volonté. En réponse, j’obtiens des solutions à mes problèmes, la capacité de faire face aux frustrations de la journée avec une sérénité que je ne croyais pas possible, et la force de mettre en pratique les principes des AA dans mes activités quotidiennes.

... quand elles [les pratiques de l’examen de cons- cience, de la méditation et de la prière] sont logi- quement reliées et conjuguées, elles forment une assise inébranlable pour la vie.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 111

Les trois dernières Étapes du programme des AA font appel à la discipline bienveillante de Dieu pour tempérer ma nature entêtée. Quelques instants consacrés tous les soirs à l’examen des principaux moments de ma journée et l’aveu de ses aspects les moins réussis m’éclairent sur ma vie, ce qui est essentiel dans l’aventure de la découverte de soi. Je note mes progrès – ou l’absence de progrès – et je demande, dans une méditation faite de prière, d’être libéré des défauts qui me font constamment souffrir. La méditation et la prière m’apprennent aussi l’art de la concentration et de l’écoute. Quand je prie pour connaître la volonté de Dieu et pour me faire guider par lui, l’agitation de la journée s’apaise. Quand je lui demande de m’aider, dans ma recherche de la perfection, je trouve moins assommante la tâche de chaque jour, car je sais qu’il y a de l’honneur dans un travail bien fait. Cette discipline quotidienne de prière et de méditation me garde en forme, spirituellement, et me rend capable d’affronter toutes les situations de la journée, sans penser à la boisson.

L’examen de conscience, la méditation et la prière sont directement reliés entre eux. Séparément, ces pratiques peuvent apporter beaucoup de soulage- ment et de profit.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 111

Si je fais d’abord mon examen de conscience, je serai sûrement assez humble après pour prier et méditer, car j’en verrai et j’en sentirai le besoin. Certains préfèrent commencer et terminer par la prière, en plaçant entre les deux l’examen de conscience et la méditation. D’autres commencent par la méditation, à l’écoute des conseils de Dieu sur les défauts qui restent cachés ou non avoués. D’autres encore entreprennent d’avouer leurs défauts par écrit ou oralement, et terminent par une prière de louange et d’action de grâce. Ces trois éléments, l’examen de conscience, la méditation et la prière forment un cercle sans commencement ni fin. Peu importe où et de quelle façon je commence, je finis toujours par atteindre ma destination : une vie meilleure.