SEULEMENT DEUX PÉCHÉS

22 novembre

... Il n’y a que deux péchés : le premier c’est d’entraver la croissance d’un autre être humain, le second c’est d’entraver sa propre croissance.

ALCOHOLIC ANONYMOUS, 3E ÉDITION, P. 542

... Il n’y a que deux péchés : le premier c’est d’entraver la croissance d’un autre être humain, le second c’est d’entraver sa propre croissance.

ALCOHOLIC ANONYMOUS, 3E ÉDITION, P. 542

Le bonheur est tellement insaisissable. Combien de fois mes prières pour les autres ne cachent-elles pas des demandes pour moi-même ? Combien de fois ma quête du bonheur n’est-elle pas un obstacle sur le chemin de la croissance de quelqu’un d’autre, ou même de ma propre croissance ? Chercher à croître avec humilité et un esprit d’acceptation semble n’apporter que des choses bonnes, saines et vitales. Avec le recul, je constate que la souffrance, les luttes et les échecs ont fini par contribuer à la sérénité de ma croissance dans le programme des AA.

Je demande à ma Puissance supérieure de m’aider aujourd’hui à ne pas entraver la croissance de quelqu’un d’autre ou la mienne.

 

UNE PRIÈRE CLASSIQUE

21 novembre

Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix ; là où se trouve la haine, que j’apporte l’amour ; là où se trouve l’offense, que j’apporte l’esprit de pardon ; là où se trouve la discorde, que j’apporte l’harmonie ; là où se trouve l’erreur, que j’apporte la vérité ; là où se trouve le doute, que j’apporte la foi ; là où se trouve le désespoir, que j’apporte l’espérance ; là où se trouve l’obscurité, que j’apporte la lumière ; là où se trouve la tristesse, que j’apporte la joie. Seigneur, fais que je cherche à consoler plutôt qu’à être consolé ; à comprendre plutôt qu’à être compris ; à aimer plutôt qu’à être aimé. Car c’est en s’oubliant que l’on trouve. C’est en pardonnant qu’on reçoit le pardon. C’est en mourant qu’on s’éveille à la Vie éternelle. Amen.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 113

Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix ; là où se trouve la haine, que j’apporte l’amour ; là où se trouve l’offense, que j’apporte l’esprit de pardon ; là où se trouve la discorde, que j’apporte l’harmonie ; là où se trouve l’erreur, que j’apporte la vérité ; là où se trouve le doute, que j’apporte la foi ; là où se trouve le désespoir, que j’apporte l’espérance ; là où se trouve l’obscurité, que j’apporte la lumière ; là où se trouve la tristesse, que j’apporte la joie. Seigneur, fais que je cherche à consoler plutôt qu’à être consolé ; à comprendre plutôt qu’à être compris ; à aimer plutôt qu’à être aimé. Car c’est en s’oubliant que l’on trouve. C’est en pardonnant qu’on reçoit le pardon. C’est en mourant qu’on s’éveille à la Vie éternelle. Amen.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 113

Peu importe où j’en suis dans ma croissance spirituelle, cette prière de saint François m’aide à améliorer mon contact conscient avec Dieu, tel que je le conçois. Je crois que l’un des grands avantages de ma foi, c’est de ne pas comprendre Dieu, qui ou quoi qu’il soit. Il se peut que ma relation avec ma Puissance supérieure soit tellement fructueuse que je n’éprouve pas le besoin de comprendre. Je suis certain d’une seule chose : si je pratique ma Onzième Étape régulièrement de mon mieux, je vais continuer d’améliorer mon contact conscient avec Dieu, connaître sa volonté à mon égard et recevoir la force de l’exécuter.

 

« TA VOLONTÉ, NON LA MIENNE »

20 novembre

... à chacune de nos demandes précises, il sera bon d’ajouter cette condition : « ... si c’est là Ta volonté ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 116

... à chacune de nos demandes précises, il sera bon d’ajouter cette condition : « ... si c’est là Ta volonté ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 116

Je demande simplement que Dieu me donne la meilleure compréhension possible de sa volonté ainsi que la grâce de l’exécuter tout au long de ma journée. À mesure que la journée avance, quand j’ai à faire face à certaines situations et à prendre des décisions, je fais une pause et renouvelle cette simple demande : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne. »

Je dois toujours me rappeler, en toute occasion, que j’ai la responsabilité des efforts et que Dieu a celle des résultats. Il est plus facile de lâcher prise et de laisser agir Dieu quand je répète humblement : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne. » La patience et la persévérance dans la recherche de sa volonté à mon égard me libéreront de la souffrance des attentes égoïstes.

 

« JE M’ÉLOIGNAIS DU MOUVEMENT »

19 novembre

Les AA sont des gens actifs : nous sommes ravis de pouvoir faire face à la vie telle qu’elle se présente,… Il ne faut donc pas s’étonner que nous soyons souvent portés à voir la méditation et la prière sérieuses comme des choses vraiment peu nécessaires.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 109

Les AA sont des gens actifs : nous sommes ravis de pouvoir faire face à la vie telle qu’elle se présente,… Il ne faut donc pas s’étonner que nous soyons souvent portés à voir la méditation et la prière sérieuses comme des choses vraiment peu nécessaires.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 109

Je négligeais le programme des AA depuis un certain temps et il a fallu la menace d’une maladie mortelle pour me ramener à la pratique des Étapes, de la Onzième Étape surtout. Même si j’étais abstinent depuis quinze ans et si je demeurais actif dans le mouvement, je savais que ma sobriété avait perdu beaucoup de sa qualité. Dix-huit mois plus tard, un examen révéla une tumeur maligne qui laissait prévoir une mort certaine en moins de six mois. Au moment de suivre un programme de réadaptation, j’étais désespéré ; par la suite, j’ai eu deux légères attaques et on a découvert deux grosses tumeurs au cerveau. De plus en plus démoralisé, je me demandais pourquoi tout cela m’arrivait. Dieu m’a permis de voir ma malhonnêteté et de redevenir disposé à apprendre. Les miracles ont commencé à se produire. Avant tout, j’ai réappris le sens de la Onzième Étape. Mon état de santé s’est amélioré de façon spectaculaire, mais ma maladie n’est rien en comparaison de ce que j’ai failli perdre complètement.

 

UN FILET DE SÉCURITÉ

18 novembre

Nous sommes saisis d’un tel accès de révolte que nous refusons tout simplement de prier. Lorsque ces crises surviennent nous ne devons pas nous juger trop sévèrement. Nous devrions nous remet- tre le plus tôt possible à la prière, et faire ainsi ce que nous savons être dans notre intérêt.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 120

Nous sommes saisis d’un tel accès de révolte que nous refusons tout simplement de prier. Lorsque ces crises surviennent nous ne devons pas nous juger trop sévèrement. Nous devrions nous remet- tre le plus tôt possible à la prière, et faire ainsi ce que nous savons être dans notre intérêt.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 120

Parfois je crie, je tape du pied et je tourne le dos à ma Puissance supérieure. Puis ma maladie me rappelle que je suis dans l’erreur et que si je reste en colère, je vais sûrement boire. Dans ces moments d’entêtement, je me sens comme si j’avais glissé et restais suspendu par une main au bord d’un précipice. Le passage cité devient mon filet de sécurité ; il m’incite à changer de comportement de toute urgence et à tâcher de devenir bon et patient avec moi-même. Il m’assure que ma Puissance supérieure attendra que je sois à nouveau prêt à prendre le risque de lâcher prise, à atterrir dans le filet et à me remettre à la prière.

 

VAINCRE LA SOLITUDE

17 novembre

Tous les alcooliques, presque sans exception, sont tourmentés par la solitude. Même avant que notre alcoolisme s’aggrave et que les gens commencent à s’éloigner de nous, nous avons presque tous éprouvé le pénible sentiment de ne pas être tout à fait à notre place.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 90

Tous les alcooliques, presque sans exception, sont tourmentés par la solitude. Même avant que notre alcoolisme s’aggrave et que les gens commencent à s’éloigner de nous, nous avons presque tous éprouvé le pénible sentiment de ne pas être tout à fait à notre place.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 90

L’angoisse et le vide intérieur que j’ai souvent ressentis sont de moins en moins fréquents dans ma vie actuelle. J’ai appris à me débrouiller avec la solitude. Ce n’est que quand je suis seul et calme que je peux communiquer avec Dieu ; quand je suis agité il ne peut m’atteindre. S’il est bon de pouvoir maintenir un contact conscient avec Dieu en tout temps, il est absolument vital que je maintienne ce contact par la prière et la méditation quand tout semble aller mal.

 

UN SURSIS QUOTIDIEN

16 novembre

... nous bénéficions seulement d’un sursis quoti- dien, lequel dépend du maintien de notre forme spirituelle.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

... nous bénéficions seulement d’un sursis quoti- dien, lequel dépend du maintien de notre forme spirituelle.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

Me maintenir en forme spirituellement, c’est comme m’entraîner tous les jours, me préparer pour le marathon, faire des longueurs de piscine ou du jogging. Le maintien de ma forme spirituelle exige la prière et la méditation. La façon la plus importante pour moi d’améliorer mon contact conscient avec ma Puissance supérieure est de prier et de méditer. Je suis aussi impuissant devant l’alcool que devant les vagues de la mer. Aucune force humaine ne pouvait vaincre mon alcoolisme mais aujourd’hui, je respire la joie, le bonheur et la sagesse. J’ai le pouvoir d’aimer et de réagir devant les événements avec les yeux de la foi, même lorsque je n’en comprends pas la raison. Bénéficier d’un sursis quotidien signifie que, peu importe les difficultés ou les souffrances de la journée, je peux tirer ma force du programme des AA, afin de conserver ma liberté devant une maladie puissante, déroutante et sournoise.

 

NOURRITURE VITALE

15 novembre

Ceux d’entre nous qui ont pris l’habitude de prier régulièrement ne voudraient pas plus s’en priver que nous ne serions prêts à refuser l’air, la nourriture ou le soleil. Pour la même raison, quand on refuse l’air, la lumière ou la nourriture, l’organisme en souffre. De la même manière, si nous nous détournons de la prière et de la méditation, nous privons d’un soutien vital notre esprit, notre cœur et notre inspiration.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 111

Ceux d’entre nous qui ont pris l’habitude de prier régulièrement ne voudraient pas plus s’en priver que nous ne serions prêts à refuser l’air, la nourriture ou le soleil. Pour la même raison, quand on refuse l’air, la lumière ou la nourriture, l’organisme en souffre. De la même manière, si nous nous détournons de la prière et de la méditation, nous privons d’un soutien vital notre esprit, notre cœur et notre inspiration.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 111

Je n’ai pas à me sentir écrasé par la Onzième Étape. Le contact conscient peut être aussi simple et aussi profond avec Dieu qu’avec un autre être humain. Je peux sourire, écouter, pardonner. Chaque rencontre avec une autre personne est pour moi l’occasion d’une prière, l’occasion de reconnaître la présence de Dieu en moi.

Aujourd’hui, je peux me rapprocher un peu plus de ma Puissance supérieure. Plus je cherche à reconnaître sa beauté dans les autres, plus je deviens certain de sa présence.

 

INTUITION ET INSPIRATION

14 novembre

... nous demandons à Dieu de nous donner l’inspiration, l’intuition qui nous fera prendre la bonne décision. Nous restons calmes et détendus. Nous ne nous débattons pas.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98

... nous demandons à Dieu de nous donner l’inspiration, l’intuition qui nous fera prendre la bonne décision. Nous restons calmes et détendus. Nous ne nous débattons pas.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98

J’investis mon temps dans ce que j’aime vraiment. La Onzième Étape est une discipline qui me permet d’être avec ma Puissance supérieure et de me rappeler qu’avec l’aide de Dieu, je peux avoir de l’intuition, de l’inspiration. La pratique de cette Étape m’apprend à m’aimer moi-même. Cet effort constant pour améliorer mon contact conscient avec ma Puissance supérieure me rappelle subtilement mon passé malsain, avec mes idées de grandeur et mon sentiment de toute-puissance. En demandant à Dieu de me donner la force d’exécuter sa volonté à mon égard, je deviens conscient de mon impuissance. La pratique de la Onzième Étape a pour conséquence directe de rendre l’humilité et l’amour de soi compatibles.

 

REGARDER VERS L’EXTÉRIEUR

13 novembre

Nous souhaitons surtout être libérés de notre volonté personnelle et nous veillons à ne rien réclamer seulement pour nous-mêmes. Nous pouvons toutefois faire des demandes pour nous si les autres peuvent en bénéficier. Nous nous abstenons toujours de prier pour l’accomplissement de nos désirs égoïstes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98-99

Nous souhaitons surtout être libérés de notre volonté personnelle et nous veillons à ne rien réclamer seulement pour nous-mêmes. Nous pouvons toutefois faire des demandes pour nous si les autres peuvent en bénéficier. Nous nous abstenons toujours de prier pour l’accomplissement de nos désirs égoïstes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98-99

À l’époque où je buvais, je laissais l’égoïsme diriger ma vie. J’étais tellement attaché à mon alcoolisme et à mes autres habitudes égoïstes que les gens et les principes moraux venaient en second lieu. Aujourd’hui, quand je prie pour le bien-être d’autres personnes plutôt que pour l’accomplissement de mes désirs égoïstes, je me force à laisser tomber mes attaches égoïstes, à me soucier de mes semblables et à me préparer au jour où je devrai me dépouiller de toute attache terrestre.