TOUCHER LE FOND

16 janvier

Pourquoi tant insister sur la nécessité pour chaque membre des AA de toucher le bas-fond ? Parce que sinon, bien peu de gens entreprendront sincèrement de mettre en pratique le programme des AA. La pratique des onze autres Étapes des AA oblige à des attitudes et à des gestes que ne sauraient imaginer la plupart des alcooliques qui boivent encore.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26

Pourquoi tant insister sur la nécessité pour chaque membre des AA de toucher le bas-fond ? Parce que sinon, bien peu de gens entreprendront sincèrement de mettre en pratique le programme des AA. La pratique des onze autres Étapes des AA oblige à des attitudes et à des gestes que ne sauraient imaginer la plupart des alcooliques qui boivent encore.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26

Quand j’ai touché le fond, j’ai ouvert les yeux et j’ai voulu essayer quelque chose de différent. J’ai donc essayé les AA. Adopter une nouvelle vie dans le mouvement, c’était un peu comme apprendre à faire de la bicyclette : les AA étaient à la fois les petites roues d’appui et la main secourable. Ce qui importait à l’époque, ce n’était pas tellement de recevoir de l’aide, c’était tout simplement de ne plus jamais avoir aussi mal. Mon désir d’éviter de toucher le fond une seconde fois était plus fort que mon désir de boire. Au début, c’est ce qui me gardait abstinent. Mais après un certain temps, je me suis mis à pratiquer les Étapes du mieux que je le pouvais. Je me suis vite rendu compte que mes attitudes et ma conduite changeaient, de façon à peine perceptible parfois. Un jour à la fois, je me suis mis à me sentir à l’aise avec moi-même et avec les autres, et ma souffrance a commencé à s’apaiser. Merci à Dieu pour les petites roues d’appui et la main secourable que j’appelle Alcooliques anonymes.

 

DES RESSOURCES INTÉRIEURES INSOUPÇONNÉES

15 janvier

À quelques exceptions près, nos membres s’aperçoivent qu’ils ont découvert des ressources intérieures insoupçonnées qui deviennent pour chacun d’eux leur conception d’une Puissance supérieure.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 634

À quelques exceptions près, nos membres s’aperçoivent qu’ils ont découvert des ressources intérieures insoupçonnées qui deviennent pour chacun d’eux leur conception d’une Puissance supérieure.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 634

Dès mes premiers jours chez les AA, alors que je luttais pour devenir abstinent, j’ai trouvé de l’espoir dans ces mots de nos fondateurs : « ils ont découvert des ressources intérieures insoupçonnées ». Je me demandais comment je pouvais trouver en moi la Puissance, puisque je suis si impuissant. Avec le temps, comme l’avaient promis les fondateurs, j’ai compris que j’ai toujours eu le choix entre le bien et le mal, entre la générosité et l’égoïsme, entre la sérénité et la peur. Cette Puissance supérieure est un cadeau inné que je n’ai pas su reconnaître tant que je n’ai pas réussi à vivre abstinent jour après jour grâce aux Douze Étapes des AA.

 

VIVRE SANS REGRETS

14 janvier

Nous ne regretterons pas plus le passé que nous ne voudrons l’oublier.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 94

Nous ne regretterons pas plus le passé que nous ne voudrons l’oublier.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 94

Après avoir cessé de boire, j’ai commencé à voir à quel point j’avais gaspillé ma vie et j’ai éprouvé énormément de culpabilité et de regrets. Les Quatrième et Cinquième Étapes du programme des AA ont beaucoup contribué à apaiser ces regrets accablants. J’ai appris que mon égocentrisme et ma malhonnêteté découlaient en grande partie de mon habitude de boire, et que je buvais parce que j’étais alcoolique. Aujourd’hui, je vois comment mes expériences passées, même les plus détestables, peuvent servir au bien car je peux, comme alcoolique abstinent, en faire part à mes frères et sœurs alcooliques, surtout aux nouveaux, afin de les aider. Après plusieurs années d’abstinence chez les AA, je ne regrette plus le passé. Je me sens simplement reconnaissant d’avoir pris conscience de l’amour de Dieu et de l’aide que je peux apporter aux autres dans le mouvement.

 

ON NE GUÉRIT PAS DU JOUR AU LENDEMAIN

13 janvier

Nous ne sommes pas guéris de l’alcoolisme ; nous bénéficions seulement d’un sursis quotidien, lequel dépend du maintien de notre forme spirituelle.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

Nous ne sommes pas guéris de l’alcoolisme ; nous bénéficions seulement d’un sursis quotidien, lequel dépend du maintien de notre forme spirituelle.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 96

Le fantasme le plus courant chez les alcooliques semble être celui-ci : « Pourvu que je ne boive pas, tout ira bien. » Quant à moi, une fois que le brouillard s’est dissipé, j’ai pu voir pour la première fois le gâchis qu’était devenue ma vie. J’avais des problèmes familiaux, professionnels, financiers et juridiques ; je m’accrochais encore à de vieux préjugés religieux ; j’avais tendance à fermer les yeux sur certains aspects de ma personnalité, car ils auraient facilement pu me convaincre que j’étais un cas désespéré et qu’il ne me restait plus qu’à m’évader, encore une fois. Le Gros Livre m’a guidé dans la solution de tous mes problèmes. Mais cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, automatiquement et sans efforts de ma part. Je dois toujours reconnaître la clémence et la grâce de Dieu qui me soutiennent dans tous les problèmes auxquels je fais face.

 

ACCEPTER

12 janvier

Notre tout premier problème est d’accepter notre situation telle qu’elle est, de nous accepter tels que nous sommes et d’accepter ceux qui nous entourent comme ils sont. Ceci afin d’adopter une attitude d’humilité réaliste, sans laquelle aucun progrès véritable ne peut commencer. Il nous faudra constamment retourner à ce point de départ peu flatteur. C’est un exercice d’acceptation que nous pouvons pratiquer avec profit chaque jour de notre vie.

Pourvu que nous évitions avec soin de transformer cet inventaire réaliste de notre vie en une recherche fantaisiste d’alibis pour couvrir notre défaitisme ou notre inactivité, un tel inventaire peut devenir la source d’une saine émotivité et, par conséquent, de notre progrès spirituel.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 44

Notre tout premier problème est d’accepter notre situation telle qu’elle est, de nous accepter tels que nous sommes et d’accepter ceux qui nous entourent comme ils sont. Ceci afin d’adopter une attitude d’humilité réaliste, sans laquelle aucun progrès véritable ne peut commencer. Il nous faudra constamment retourner à ce point de départ peu flatteur. C’est un exercice d’acceptation que nous pouvons pratiquer avec profit chaque jour de notre vie.

Pourvu que nous évitions avec soin de transformer cet inventaire réaliste de notre vie en une recherche fantaisiste d’alibis pour couvrir notre défaitisme ou notre inactivité, un tel inventaire peut devenir la source d’une saine émotivité et, par conséquent, de notre progrès spirituel.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 44

Quand j’ai de la difficulté à accepter les gens, les lieux et les événements, je relis ce passage et je me sens libéré de toutes les peurs que m’inspirent les autres ou les situations dans lesquelles me place la vie. Cette réflexion me permet de me considérer comme un être humain toujours imparfait, et de recouvrer ma paix d’esprit.

 

L’ÉTAPE DU CENT POUR CENT

11 janvier

Seule la Première Étape, où nous avons admis à cent pour cent notre impuissance devant l’alcool, peut être pratiquée à la perfection.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 79

Seule la Première Étape, où nous avons admis à cent pour cent notre impuissance devant l’alcool, peut être pratiquée à la perfection.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 79

Bien avant de devenir abstinent chez les AA, je savais sans l’ombre d’un doute que l’alcool était en train de me tuer ; mais même en sachant cela, j’étais incapable d’arrêter de boire. Alors, face à la Première Étape, je n’ai pas eu de mal à admettre que j’étais incapable de ne pas boire. Mais est-ce que j’avais perdu la maîtrise de ma vie ? Absolument pas ! Cinq mois après mon entrée chez les AA, j’avais recommencé à boire et je me demandais pourquoi.

Plus tard, de retour chez les AA et assagi par ma cuisante expérience, j’ai appris que la Première Étape est la seule qui puisse être intégralement mise en pratique et que la seule façon de le faire, c’est de l’appliquer à cent pour cent. Il s’est passé bien des vingt-quatre heures depuis et je n’ai jamais eu à refaire la Première Étape.

 

L’UNION FAIT LA FORCE

10 janvier

Nous avons appris à accepter, jusqu’au plus profond de notre être, que nous étions alcooliques. C’est la première étape vers le rétablissement. Toute illusion que nous sommes comme les autres ou qu’un jour nous le deviendrons doit être dissipée.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 34

Nous avons appris à accepter, jusqu’au plus profond de notre être, que nous étions alcooliques. C’est la première étape vers le rétablissement. Toute illusion que nous sommes comme les autres ou qu’un jour nous le deviendrons doit être dissipée.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 34

Je suis venu chez les Alcooliques anonymes parce que je ne pouvais plus contrôler ma consommation d’alcool. Peut-être que ma femme se plaignait de mon alcoolisme, ou que le tribunal m’a forcé à assister aux réunions des AA, ou que dans mon for intérieur, je savais que je ne pouvais pas boire comme les autres, mais je ne voulais pas l’admettre parce que l’alternative me terrifiait. Alcooliques anonymes est un mouvement d’hommes et de femmes qui unissent leurs efforts pour lutter contre une maladie commune et mortelle. La vie de chacun est liée à celle des autres, un peu comme des naufragés qui se retrouvent sur un radeau en pleine mer ; si nous unissons nos efforts, nous pouvons arriver à bon port.

 

UN ACTE PROVIDENTIEL

9 janvier

Il est vraiment intolérable d’admettre que nous avons pu, le verre à la main, nous fausser l’esprit au point d’être hantés par une telle obsession destructrice de boire que seul un acte de la Providence pourrait nous en libérer.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 23

Il est vraiment intolérable d’admettre que nous avons pu, le verre à la main, nous fausser l’esprit au point d’être hantés par une telle obsession destructrice de boire que seul un acte de la Providence pourrait nous en libérer.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 23

Dans mon cas, l’acte providentiel (manifestation de la présence attentive d’une Puissance supérieure qui nous guide) est survenu lorsque j’ai constaté que mon alcoolisme m’avait conduit à la faillite. J’avais perdu tout ce qui comptait pour moi. J’ai téléphoné aux Alcooliques anonymes et depuis cet instant, ma vie s’est transformée. En repensant à ce moment très spécial, je m’aperçois que Dieu avait commencé à agir dans ma vie bien avant que je sois capable de reconnaître et d’accepter ses concepts spirituels. Grâce à cet acte providentiel, j’ai déposé mon verre et entrepris mon voyage vers la sobriété. Ma vie continue de se dérouler sous la gouverne et les bons soins d’une Puissance supérieure. J’ai admis que j’étais impuissant devant l’alcool, que j’avais perdu la maîtrise de ma vie, et cette Première Étape prend pour moi tout son sens – un jour à la fois – au sein du mouvement secourable et vivifiant des Alcooliques anonymes.

 

AI-JE LE CHOIX ?

8 janvier

Nous sommes forcés de reconnaître que la plupart d’entre nous, alcooliques, pour une raison inconnue, avons perdu notre liberté de choix devant l’alcool ; notre volonté n’existe à peu près plus.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 27

Nous sommes forcés de reconnaître que la plupart d’entre nous, alcooliques, pour une raison inconnue, avons perdu notre liberté de choix devant l’alcool ; notre volonté n’existe à peu près plus.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 27

Mon impuissance devant l’alcool ne disparaît pas lorsque je cesse de boire. Même abstinent, je continue de ne pas avoir le choix. Je ne peux pas boire.

Par contre, j’ai un autre choix, celui de me servir du « coffre d’outils spirituel » (Gros Livre, p. 29). Quand je prends ce « coffre » une Puissance supérieure compense l’absence de choix et me garde abstinent un jour de plus. Si j’avais le choix de ne pas prendre un verre aujourd’hui, pourquoi aurais-je besoin des AA et d’une Puissance supérieure ?

 

À UN TOURNANT

7 janvier

Les demi-mesures ne nous ont rien donné. Nous nous trouvions à un tournant de notre vie. Nous avons demandé Sa protection et Son aide et nous nous sommes abandonnés à Lui complètement.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 66

Les demi-mesures ne nous ont rien donné. Nous nous trouvions à un tournant de notre vie. Nous avons demandé Sa protection et Son aide et nous nous sommes abandonnés à Lui complètement.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 66

Tous les jours, je me retrouve à un tournant. Mes pensées et mes actions peuvent me propulser vers la croissance ou me ramener en arrière, sur la route des vieilles habitudes et de l’alcool. Parfois, les tournants sont des débuts, comme lorsque je décide de féliciter quelqu’un plutôt que de le condamner, ou lorsque je commence à demander de l’aide plutôt que de vouloir m’en sortir seul. D’autres fois, les tournants sont des fins, comme quand je vois qu’il est temps de cesser de couver ma rancœur ou mon égoïsme paralysant. Chaque jour, mes défauts tentent de se manifester, ce qui me donne de nombreuses occasions d’en prendre conscience. Ils surgissent tous sous une forme ou sous une autre : culpabilité, colère, fuite, orgueil, désir de vengeance, folie des grandeurs.

Les demi-mesures que j’adopte pour éliminer ces défauts ne peuvent que freiner mes efforts de changement. Ce n’est que lorsque je demande l’aide d’une Puissance supérieure et que je m’abandonne complètement que j’obtiens la volonté et la capacité de changer.