UNE HONNÊTETÉ RIGOUREUSE

26 janvier

Qui veut être parfaitement honnête et tolérant ? Qui tient à avouer ses fautes à une autre personne et à réparer le mal qu’il a fait ? Qui se soucie le moindrement d’une Puissance supérieure, sans parler de la méditation et de la prière ? Qui est prêt à sacrifier son temps et son énergie pour tenter de transmettre le message des AA à un autre alcoolique ? Non, l’alcoolique, généralement égoïste à l’extrême, n’a aucune inclination en ce sens – à moins d’y être obligé pour sauver sa propre vie.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26

Qui veut être parfaitement honnête et tolérant ? Qui tient à avouer ses fautes à une autre personne et à réparer le mal qu’il a fait ? Qui se soucie le moindrement d’une Puissance supérieure, sans parler de la méditation et de la prière ? Qui est prêt à sacrifier son temps et son énergie pour tenter de transmettre le message des AA à un autre alcoolique ? Non, l’alcoolique, généralement égoïste à l’extrême, n’a aucune inclination en ce sens – à moins d’y être obligé pour sauver sa propre vie.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26

Je suis alcoolique. Si je bois, je vais mourir. Quelle puissance, quelle énergie, quelle émotion cette simple déclaration suscite en moi ! C’est vraiment tout ce que j’ai besoin de savoir, aujourd’hui. Ai-je envie de vivre, aujourd’hui ? Suis-je prêt à vivre sans alcool, aujourd’hui ? Suis-je prêt à demander de l’aide, suis-je prêt à aider l’alcoolique qui souffre encore, aujourd’hui ? Ai-je découvert le caractère fatal de ma maladie ? Que dois-je faire pour demeurer abstinent, aujourd’hui ?

 

L’ENTRAIDE

25 janvier

Voici ce qui est vraiment dit à chaque buveur immodéré : « Dès que tu te dis toi-même membre des AA, tu l’es... personne ne peut te l’interdire. »

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 159

Voici ce qui est vraiment dit à chaque buveur immodéré : « Dès que tu te dis toi-même membre des AA, tu l’es... personne ne peut te l’interdire. »

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 159

Pendant des années, chaque fois que je réfléchissais à la Troisième Tradition, (« Le désir d’arrêter de boire est la seule condition pour être membre des AA ») je croyais qu’elle ne valait que pour les nouveaux et les assurait que personne ne pourrait leur interdire la porte des AA. Aujourd’hui, je me sens à jamais reconnaissant de la croissance spirituelle que m’a apportée cette Tradition. Je ne recherche pas les personnes qui sont de toute évidence différentes de moi. En mettant l’accent sur la seule similitude que j’ai avec les autres, la Troisième Tradition m’amène à rencontrer et à aider toutes sortes d’alcooliques, comme ils m’ont aidé. Charlotte, qui est athée, m’a enseigné un meilleur code de morale et d’honneur ; Guy, qui est d’une autre race, m’a montré la patience ; Vincent, qui est homosexuel, m’a inspiré la vraie compassion par son exemple ; la jeune Mélanie dit que le fait de me voir aux réunions, avec trente ans d’abstinence, l’incite à revenir. La Troisième Tradition nous assure que nous trouverons ce dont nous avons besoin : l’entraide.

 

PARTICIPER

24 janvier

Il nous faut agir, toujours agir davantage, car « la foi sans les œuvres est une foi morte ». ...Notre seul but est de nous rendre utiles.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 100

Il nous faut agir, toujours agir davantage, car « la foi sans les œuvres est une foi morte ». ...Notre seul but est de nous rendre utiles.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 100

Je comprends que le service soit une partie essentielle du rétablissement mais je me demande souvent : « Que puis-je faire ? » Tout simplement commencer par les occasions qui se présentent aujourd’hui ! Regarder autour de moi et constater les besoins. Les cendriers sont-ils pleins ? N’ai-je pas des mains et des pieds pour aller les vider ? Et voilà que tout à coup je participe ! La personne qui parle le mieux fait peut-être du mauvais café ; celle qui s’entend le mieux avec les nouveaux est peut-être incapable de lire en public ; celle qui veut bien nettoyer la salle embrouille peut-être notre compte de banque. Pourtant, chacune de ces personnes et de ces tâches est indispensable au bon fonctionnement du groupe. Voilà bien le miracle du service ; si je me sers de mes talents, je découvre beaucoup plus de façons de servir que je n’en avais vues d’abord.

 

REDÉCOUVRIR LA JOIE DE VIVRE ?

23 janvier

Mais nous ne sommes pas moroses pour autant. Si les nouveaux ne trouvaient aucune joie ou aucun plaisir dans notre existence, ils n’en voudraient pas. Nous tenons absolument à profiter de la vie. Nous tâchons de ne pas donner dans le cynisme devant la situation mondiale, ni de porter sur nos épaules les péchés du monde.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 149

Mais nous ne sommes pas moroses pour autant. Si les nouveaux ne trouvaient aucune joie ou aucun plaisir dans notre existence, ils n’en voudraient pas. Nous tenons absolument à profiter de la vie. Nous tâchons de ne pas donner dans le cynisme devant la situation mondiale, ni de porter sur nos épaules les péchés du monde.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 149

Lorsque ma maison est en ordre, je peux mieux gérer toutes les facettes de ma vie. Dépouillé de la culpabilité et du remords qui ont imprégné mes années de buveur, je suis libre d’assumer le rôle qui me revient dans l’univers. Mais ma maison demande de l’entretien. Je dois prendre le temps de me demander : « Est-ce que je m’amuse maintenant ? » Si j’ai du mal à répondre à cette question, c’est peut-être que je me prends trop au sérieux et que je trouve difficile d’admettre que je me suis égaré dans ma pratique du mode de vie en oubliant de garder ma maison en ordre. Je crois que la douleur que j’éprouve est un des moyens que ma Puissance supérieure utilise pour attirer mon attention et m’amener à faire l’inventaire de mes comportements. Il vaut la peine de consacrer un peu de temps et d’effort au programme, par exemple à un inventaire rapide ou encore à certaines corrections selon les besoins.

 

« UNE ENTREPRISE SIMPLE »

22 janvier

Quelques heures plus tard, j’ai quitté Dr Bob... Il avait ce bon vieux et large sourire en disant presque à la blague : « Souviens-toi, Bill, ne gâchons pas cette chose. Gardons-la simple ! » Je me suis retourné, incapable de dire un mot. C’était la dernière fois que je le voyais.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 222

Quelques heures plus tard, j’ai quitté Dr Bob... Il avait ce bon vieux et large sourire en disant presque à la blague : « Souviens-toi, Bill, ne gâchons pas cette chose. Gardons-la simple ! » Je me suis retourné, incapable de dire un mot. C’était la dernière fois que je le voyais.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 222

Après des années d’abstinence, je me demande parfois : « Est-ce que c’est vraiment si simple ? » Puis, dans les réunions, je vois des frères autrefois cyniques et sceptiques qui ont emprunté le sentier des AA pour sortir de l’enfer ; ils découpent leur vie, sans alcool, en segments de vingt-quatre heures pendant lesquels ils mettent en pratique quelques principes du mieux qu’ils le peuvent. Je constate alors une fois de plus que même si elle n’est pas toujours facile, l’entreprise marche parce qu’elle est simple.

 

AU SERVICE DE MON FRÈRE ET DE MA SŒUR

21 janvier

Le membre ne s’adresse pas au nouveau venu avec un esprit de puissance, mais avec un esprit d’humilité et de fragilité.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 285

Le membre ne s’adresse pas au nouveau venu avec un esprit de puissance, mais avec un esprit d’humilité et de fragilité.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 285

À mesure que je persévère chez les AA, je demande à Dieu de guider mes pensées et mes paroles. Dans mon travail constant au sein du mouvement, j’ai de nombreuses occasions de prendre la parole. C’est pourquoi je demande souvent à Dieu de m’aider à surveiller mes pensées et mes paroles pour qu’elles soient le reflet exact de notre programme ; de concentrer mes aspirations une fois de plus sur la recherche de sa direction ; de m’aider à être vraiment bon et aimant, serviable et apaisant, mais toujours rempli d’humilité et sans jamais aucune trace d’arrogance.

Aujourd’hui, il se peut que j’aie à affronter des attitudes ou des paroles désagréables – comportement typique de l’alcoolique qui souffre encore. Si cela se produit, je prendrai un moment pour me mettre en présence de Dieu, afin de pouvoir répondre avec calme, fermeté et délicatesse.

 

NOUS FAISONS UNE PAUSE...ET NOUS DEMANDONS...

20 janvier

Au cours de la journée, nous faisons une pause lorsque l’agitation et le doute s’emparent de nous pour demander d’avoir la bonne pensée ou la bonne action.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 99

Au cours de la journée, nous faisons une pause lorsque l’agitation et le doute s’emparent de nous pour demander d’avoir la bonne pensée ou la bonne action.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 99

Aujourd’hui, je demande humblement à ma Puissance supérieure la grâce de séparer mes impulsions de mes actions, de laisser passer une brise rafraîchissante quand je m’apprête à réagir trop vivement, de remplacer ma virulence par une douceur paisible, de reconnaître le moment où jugement devient discernement, de me réfugier dans le silence quand ma langue est pressée d’attaquer ou de défendre.

Je promets de profiter de la moindre occasion pour me tourner vers ma Puissance supérieure afin de savoir comment agir. Je sais où se trouve cette Puissance ; elle est en moi, claire comme un ruisseau de montagne, cachée dans les replis de mon cœur – c’est la Ressource intérieure insoupçonnée.

Je rends grâce à ma Puissance supérieure pour le monde de lumière et de vérité que je vois, quand je lui permets de diriger mon regard. Je lui fais confiance aujourd’hui et j’espère qu’elle me fait confiance, sachant que je fais de mon mieux pour chercher la bonne pensée ou la bonne action de la journée.

 

LA FOI VINGT-QUATRE HEURES SUR VINGT-QUATRE

19 janvier

La foi doit accomplir son œuvre vingt-quatre heures sur vingt-quatre en nous et par nous, ou nous périrons.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 18

La foi doit accomplir son œuvre vingt-quatre heures sur vingt-quatre en nous et par nous, ou nous périrons.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 18

Ma spiritualité et ma sobriété reposent sur ma foi en une Puissance supérieure, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Dans toutes mes activités quotidiennes, j’ai besoin de me rappeler le Dieu que je conçois et de me fier à lui. Comme il est réconfortant pour moi de penser que Dieu agit dans et par les gens. Quand je fais une pause durant la journée, est-ce que je me rappelle des exemples précis et concrets de la présence de Dieu ? Est-ce que je suis étonné et fortifié en voyant le nombre de fois où cette Puissance se manifeste ? Je déborde de gratitude pour l’action de Dieu dans mon rétablissement. Sans cette force toute-puissante dans chacune de mes activités, je retomberais dans les profondeurs de ma maladie – dans la mort.

 

UN VERRE FERAIT-IL DU BIEN ?

18 janvier

En revenant sur notre passé de buveurs, nous pouvions démontrer que nous avions perdu le contrôle bien avant de nous en rendre compte, que même alors, boire était plus qu’une simple habitude : c’était en fait le début d’une progression fatale.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26

En revenant sur notre passé de buveurs, nous pouvions démontrer que nous avions perdu le contrôle bien avant de nous en rendre compte, que même alors, boire était plus qu’une simple habitude : c’était en fait le début d’une progression fatale.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 26

À l’époque où je buvais encore, j’étais incapable de réagir aux situations de la vie comme le font des gens sains. Le moindre incident me mettait dans un état d’esprit qui me poussait à croire que j’avais besoin d’un verre pour engourdir mes sentiments. Mais comme cet engourdissement n’améliorait pas la situation, je cherchais à fuir encore davantage dans l’alcool. Aujourd’hui, je dois rester conscient de mon alcoolisme. Je ne peux pas me permettre de croire que j’ai recouvré la maîtrise de ma façon de boire, sinon je vais penser que j’ai recouvré la maîtrise de ma vie, et un tel sentiment serait fatal pour mon rétablissement.

 

LE BONHEUR

17 janvier

... Notre problème à nous, les alcooliques, c’est que nous exigions du monde qu’il nous donne ce bonheur et cette paix d’esprit de la façon précise que nous avions choisie de les obtenir – par l’alcool. Et nous n’arrivions à rien. Mais quand nous prenons le temps de chercher certaines lois spirituelles, de nous familiariser avec elles et de les mettre en pratique, alors nous trouvons le bonheur et la tranquillité d’esprit... Bien sûr, il y a quelques règles à observer, mais le bonheur et la paix d’esprit nous attendent, offerts à chacun.

DR. BOB ET LES PIONNIERS, P. 308

... Notre problème à nous, les alcooliques, c’est que nous exigions du monde qu’il nous donne ce bonheur et cette paix d’esprit de la façon précise que nous avions choisie de les obtenir – par l’alcool. Et nous n’arrivions à rien. Mais quand nous prenons le temps de chercher certaines lois spirituelles, de nous familiariser avec elles et de les mettre en pratique, alors nous trouvons le bonheur et la tranquillité d’esprit... Bien sûr, il y a quelques règles à observer, mais le bonheur et la paix d’esprit nous attendent, offerts à chacun.

DR. BOB ET LES PIONNIERS, P. 308

La simplicité du programme des AA m’enseigne que le bonheur n’est pas quelque chose que je peux « exiger ». Le bonheur surgit doucement en moi lorsque je sers les autres. En tendant la main à une personne qui vient d’entrer dans le mouvement ou qui a eu une rechute, je m’aperçois que je refais le plein, pour ma propre sobriété, d’une gratitude et d’un bonheur indescriptibles.