LA CAPITULATION, UNE VICTOIRE

6 janvier

Nous nous rendons compte que seule la défaite totale peut nous permettre de nous engager sur la voie de la liberté et de la force. L’aveu de notre impuissance se transforme en solides fondations sur lesquelles nous pouvons construire une vie heureuse et utile.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 23

Nous nous rendons compte que seule la défaite totale peut nous permettre de nous engager sur la voie de la liberté et de la force. L’aveu de notre impuissance se transforme en solides fondations sur lesquelles nous pouvons construire une vie heureuse et utile.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 23

Quand l’alcool s’est mis à influer sur toutes les facettes de ma vie, quand la bouteille est devenue le symbole de ma complaisance et de mon attitude permissive envers moi-même, quand je me suis aperçu que, tout seul, je ne pouvais rien contre la puissance de l’alcool, j’ai dû admettre que je n’avais plus qu’un recours : capituler. Dans la capitulation, j’ai trouvé la victoire. Victoire sur ma complaisance envers moi-même, victoire sur mon entêtement à résister à la vie telle qu’elle m’avait été donnée. Après avoir cessé de me battre contre tout et contre tous, je me suis retrouvé sur le sentier de la sobriété, de la sérénité et de la paix.

 

LA PLEINE ACCEPTATION

5 janvier

Il ne peut imaginer la vie sans alcool. Un jour viendra où il sera incapable d’imaginer la vie ni avec, ni sans l’alcool. Alors il connaîtra la solitude comme bien peu de gens la connaissent. Il se trouvera au bord du gouffre. Il souhaitera en finir avec la vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 171

Il ne peut imaginer la vie sans alcool. Un jour viendra où il sera incapable d’imaginer la vie ni avec, ni sans l’alcool. Alors il connaîtra la solitude comme bien peu de gens la connaissent. Il se trouvera au bord du gouffre. Il souhaitera en finir avec la vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 171

Seul un alcoolique peut comprendre le sens exact d’une telle affirmation. Le dilemme dans lequel je me sentais emprisonné lorsque je buvais me remplissait de terreur et de confusion. J’étais coincé entre : « Il me faut un verre sinon je vais mourir » et « Si je continue, l’alcool finira par me tuer ». Ces deux obsessions me faisaient descendre de plus en plus bas chaque jour. Et c’est en touchant le fond que j’en suis venu à la pleine acceptation de mon alcoolisme, sans réserve aucune – une acceptation absolument indispensable à mon rétablissement. Je n’avais jamais été confronté à un dilemme si angoissant mais comme je m’en suis rendu compte par la suite, il était nécessaire à ma réussite dans le programme.

 

PARTOUT OÙ JE SUIS

4 janvier

Nous croyons que d’arrêter de boire n’est que le début. Il est encore plus important de mettre nos principes à l’œuvre dans nos propres foyers, dans nos activités et notre travail.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 22

Nous croyons que d’arrêter de boire n’est que le début. Il est encore plus important de mettre nos principes à l’œuvre dans nos propres foyers, dans nos activités et notre travail.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 22

Il m’est habituellement assez facile d’être aimable avec mes frères et sœurs AA. Tout en travaillant au maintien de ma sobriété, je célèbre en leur compagnie notre délivrance commune de l’enfer de l’alcool. Souvent, il n’est pas si difficile de répandre la bonne nouvelle parmi mes amis, anciens et nouveaux, dans le mouvement.

À la maison et au travail, par contre, c’est parfois une tout autre histoire. C’est là que surgissent des situations où les petites frustrations quotidiennes sont les plus évidentes et où il peut être difficile de sourire, de dire un mot gentil ou de prêter une oreille attentive. C’est à l’extérieur des salles de réunion AA que je subis le véritable test d’efficacité de ma pratique des Douze Étapes.

 

L’IMPUISSANCE

3 janvier

Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool – que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 23

Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool – que nous avions perdu la maîtrise de notre vie.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 23

La toute première Étape ne mentionne pas l’impuissance par hasard. Admettre son impuissance devant l’alcool, c’est faire le premier pas sur la voie du rétablissement. J’ai appris que je n’ai pas le pouvoir et la maîtrise que j’ai déjà cru posséder. Je ne contrôle ni l’opinion que les gens se font de moi, ni l’autobus que je viens de rater, ni la manière dont les autres mettent (ou ne mettent pas) les Étapes en pratique. Par contre, j’ai aussi appris qu’il y a certaines choses devant lesquelles je ne suis pas impuissant. Je ne suis pas impuissant devant mes attitudes. Je ne suis pas sans pouvoir sur mon esprit négatif. Je ne suis pas impuissant lorsqu’il s’agit d’assumer la responsabilité de mon rétablissement. J’ai le pouvoir d’exercer une influence positive sur moi-même, sur ceux que j’aime et sur le monde dans lequel je vis.

 

D’ABORD, LES FONDATIONS

2 janvier

L’abstinence est-elle le seul fruit que nous puissions attendre d’un réveil spirituel ? Non, l’abstinence n’est qu’un simple début.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 8

L’abstinence est-elle le seul fruit que nous puissions attendre d’un réveil spirituel ? Non, l’abstinence n’est qu’un simple début.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 8

Mettre le programme des AA en pratique, c’est construire une maison. Il faut d’abord couler un grand carré de béton épais ; c’est ce que j’ai fait en cessant de boire. Mais il n’est pas très confortable de vivre sur un sol de béton, sans protection contre la chaleur, le froid, le vent et la pluie. J’ai donc construit une première pièce en commençant à mettre le programme en pratique. Cette pièce n’était pas très solide car je n’étais pas habitué à ce travail. Mais avec le temps, à force de pratiquer le mode de vie, j’ai appris à construire de meilleures pièces. Plus j’ai progressé, plus le foyer que j’habite aujourd’hui est devenu confortable et heureux.

 

JE SUIS UN MIRACLE

1 janvier

Notre vie est maintenant centrée sur la certitude absolue que le Créateur est entré dans nos cœurs et dans nos vies par miracle. Il a commencé à faire pour nous des choses que nous n’aurions jamais pu réussir par nous-mêmes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 29

Notre vie est maintenant centrée sur la certitude absolue que le Créateur est entré dans nos cœurs et dans nos vies par miracle. Il a commencé à faire pour nous des choses que nous n’aurions jamais pu réussir par nous-mêmes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 29

Un miracle s’est vraiment produit dans ma vie. J’ai toujours cru en Dieu sans jamais pouvoir donner un sens à cette foi. Aujourd’hui, grâce aux Alcooliques anonymes, j’ai foi et confiance en Dieu tel que je le conçois. Si je suis abstinent aujourd’hui, c’est parce que j’ai appris à avoir foi et confiance en Dieu. Seul, je n’y serais jamais parvenu. Je crois aux miracles, car j’en suis un !