ACCEPTER D’ÊTRE HUMAINS

3 avril

Nous avons finalement compris que nous devions faire notre inventaire à nous, pas celui de l’autre. Nous avons donc honnêtement reconnu nos torts et nous nous sommes disposés à les redresser.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 222

Nous avons finalement compris que nous devions faire notre inventaire à nous, pas celui de l’autre. Nous avons donc honnêtement reconnu nos torts et nous nous sommes disposés à les redresser.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 222

Comment se fait-il que l’alcoolique soit si peu disposé à accepter ses responsabilités ? Avant, je buvais à cause de ce que les autres me faisaient. Mais chez les AA on m’a dit de chercher à voir quel étaient mes torts. Quel avait été mon rôle dans toutes ces histoires ? Une fois que j’ai eu simplement accepté ma part de responsabilité, il m’a été possible de jeter tout cela sur le papier et de constater que je n’étais après tout qu’un être humain. On ne me demande pas d’être parfait ! J’ai déjà fait des erreurs et j’en ferai encore. Les reconnaître honnêtement me permet de les accepter, de m’accepter moi-même et d’accepter aussi les personnes avec qui j’ai eu des différends. À partir de là, le rétablissement n’est plus très loin.

 

FORGER SON CARACTÈRE

2 avril

À force de réclamer des autres une trop large part d’attention, de protection et d’affection, on ne peut que provoquer... la domination et la répulsion...

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 51

À force de réclamer des autres une trop large part d’attention, de protection et d’affection, on ne peut que provoquer... la domination et la répulsion...

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 51

Quand j’ai découvert à la Quatrième Étape mon besoin d’approbation, je n’ai pas cru bon de le ranger parmi mes défauts. Je préférais le considérer comme un atout – le désir de plaire aux gens. Mais on m’a vite fait remarquer que ce « besoin » peut être très paralysant. Aujourd’hui, j’aime encore me sentir approuvé par les autres, mais je ne veux plus payer pour cela le même prix qu’avant. Je ne veux plus faire de bassesses pour que les gens m’aiment. Si j’ai votre approbation, tant mieux ; sinon, je ne vais pas en mourir. J’ai la responsabilité de dire ce que je crois être la vérité, et non pas ce que je crois que les autres veulent entendre.

De la même manière, ma vanité m’a toujours amené à me préoccuper exagérément de ma réputation. Depuis que le programme des AA me guide, mon but est d’améliorer mon caractère.

 

REGARDER EN MOI

1 avril

Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 49

Nous avons procédé sans crainte à un inventaire moral approfondi de nous-mêmes.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 49

La Quatrième Étape consiste à faire un effort vigoureux et appliqué pour découvrir quelles ont été et quelles sont mes faiblesses. Je veux savoir exactement où, quand et comment mes désirs naturels m’ont corrompu. Je veux regarder en face le malheur que cela a causé aux autres et à moi-même. En sachant quels sont mes défauts affectifs, je peux entreprendre de les corriger. Sans un effort constant et empressé en ce sens, il ne peut guère y avoir de sobriété ou de satisfaction pour moi.

Pour résoudre mes ambivalences, j’ai besoin d’avoir un sens fort et positif de moi-même. Une telle prise de conscience ne se fait pas en un jour et ne persiste jamais automatiquement. Chacun a la possibilité de grandir et de prendre conscience de soi-même en regardant honnêtement la réalité en face. Si je ne cherche pas à fuir les problèmes, mais si je les affronte directement en essayant toujours de les résoudre, ils seront de moins en moins nombreux.

 

LE CŒUR DE LA VRAIE SOBRIÉTÉ

2 juillet

À notre avis, l’aspect spirituel de notre programme ne devrait poser de difficulté à personne. La bonne volonté, l’honnêteté et l’ouverture d’esprit sont les éléments nécessaires pour le rétablissement. Ils sont même indispensables.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 634

À notre avis, l’aspect spirituel de notre programme ne devrait poser de difficulté à personne. La bonne volonté, l’honnêteté et l’ouverture d’esprit sont les éléments nécessaires pour le rétablissement. Ils sont même indispensables.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 634

Suis-je suffisamment honnête pour m’accepter et me montrer aux autres tel que je suis ? Suis-je prêt à faire absolument tout ce qui est nécessaire pour demeurer abstinent ? Ai-je assez d’ouverture d’esprit pour entendre ce que je dois entendre, pour penser ce que je dois penser, pour ressentir ce que je dois ressentir ?

Si je réponds « oui » à ces questions, j’en sais assez sur l’aspect spirituel du programme pour demeurer abstinent. En continuant de mettre en pratique les Douze Étapes, j’arrive au cœur de la vraie sobriété : la sérénité face à moi-même, aux autres et à Dieu tel que je le conçois.

 

DE NOTRE MIEUX, AUJOURD’HUI

1 juillet

Les principes que nous avons énoncés sont des guides vers la croissance.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 67

Les principes que nous avons énoncés sont des guides vers la croissance.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 67

Comme un sculpteur se sert de différents outils pour obtenir les effets désirés dans une œuvre d’art, moi, je me sers des Douze Étapes des Alcooliques anonymes pour obtenir des résultats dans ma vie. Je ne me laisse pas submerger par les problèmes de la vie, ni par la quantité de travail à faire. Je me réconforte à l’idée que ma vie est maintenant entre les mains de ma Puissance supérieure, ce maître artisan qui en façonne chaque partie pour créer une œuvre d’art unique. En mettant en pratique le programme des AA, je trouverai la satisfaction car je sais que, « en faisant de notre mieux, aujourd’hui, nous ne faisons que la volonté de Dieu ».

 

PERSONNE NE M’A REFUSÉ L’AMOUR

31 mars

Au calendrier des AA, c’était l’An Deux... Un nouveau s’est présenté un jour dans un de ces deux groupes... De toute évidence, cet homme était désespéré et désirait se rétablir plus que tout au monde ... « ... Je suis victime d’une autre dépendance encore plus mal vue que l’alcoolisme [dit-il] et vous ne voudrez peut-être pas de moi parmi vous... »

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 162

Au calendrier des AA, c’était l’An Deux... Un nouveau s’est présenté un jour dans un de ces deux groupes... De toute évidence, cet homme était désespéré et désirait se rétablir plus que tout au monde ... « ... Je suis victime d’une autre dépendance encore plus mal vue que l’alcoolisme [dit-il] et vous ne voudrez peut-être pas de moi parmi vous... »

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 162

Épouse, mère et femme ayant déserté son mari, ses enfants et sa famille, je suis venue vers vous. J’étais une ivrogne, une « croqueuse de pilules », une nullité. Pourtant, personne ne m’a refusé l’amour, l’attention, l’appartenance. Aujourd’hui, grâce à Dieu, à l’amour d’une bonne marraine et au groupe d’attache – et grâce à vous, membres des Alcooliques anonymes – je peux dire que je suis une épouse, une mère, une grand-mère et une femme. Abstinente. Libérée des pilules. Responsable.

Sans une Puissance supérieure que j’ai trouvée dans le mouvement, ma vie n’aurait pas de sens. Je suis pleine de gratitude car je suis une membre estimée des Alcooliques anonymes.

 

LA CONSCIENCE DU GROUPE

30 mars

... le bien est souvent l’ennemi du mieux... 

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 104 

... le bien est souvent l’ennemi du mieux... 

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 104 

Ces mots s’appliquent à nos trois legs AA : Rétablissement, Unité, Service. Puissent-ils rester gravés dans mon esprit et ma vie à mesure que j’avance « sur le chemin de l’Heureux Destin » (Gros Livre, p. 186). C’est grâce à la conscience du groupe que les paroles citées plus haut ont été rappelées à notre cofondateur Bill W., qui les a souvent répétées par la suite. Elles lui ont fait voir l’essence de notre Deuxième Tradition : « Nos chefs ne sont que des serviteurs de confiance, ils ne gouvernent pas. »

Dans nos discussions en groupe, je crois que nous ne devrions jamais nous contenter de ce qui est « bien », mais viser à atteindre le « mieux ». Cette recherche en commun n’est qu’un exemple parmi d’autres de la présence d’un Dieu d’amour, tel que nous le concevons, qui s’exprime par la conscience du groupe. Ce sont des expériences comme celle-là qui m’aident à rester dans le droit chemin du rétablissement. J’apprends à combiner initiative et humilité, responsabilité et gratitude, et donc à goûter les joies d’un mode de vie vécu vingt-quatre heures à la fois.

 

DES SERVITEURS DE CONFIANCE

29 mars

Ce sont des serviteurs. Leur privilège, parfois bien ingrat, consiste à s’occuper des corvées du groupe. 

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 154

Ce sont des serviteurs. Leur privilège, parfois bien ingrat, consiste à s’occuper des corvées du groupe. 

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 154

Dans son livre Zorba le Grec, Nikos Kazantzakis décrit la rencontre entre son personnage principal et un vieil homme en train de planter un arbre. « Qu’est-ce que tu es en train de faire ? », demande Zorba. Et le vieil homme de répondre : « Tu le vois très bien, ce que je suis en train de faire, mon fils, je plante un arbre. » « Mais pourquoi planter un arbre, demande Zorba, si tu ne dois pas le voir porter de fruits ? » Et le vieil homme réplique : « Moi, je vis comme si je n’allais jamais mourir. » Cette réponse suscite un vague sourire chez Zorba qui, en s’éloignant, s’exclame avec une pointe d’ironie : « Comme c’est étrange ! Moi, je vis comme si j’allais mourir demain !

» En tant que membre des Alcooliques anonymes, j’ai trouvé dans notre troisième legs un sol fertile dans lequel planter l’arbre de ma sobriété. Je récolte de merveilleux fruits : la paix, la sécurité, la compréhension et vingt-quatre heures d’un éternel accomplissement. Avec un esprit clair, je peux écouter la voix de ma conscience quand elle me dit doucement, dans le silence : « Tu dois céder ta place dans le service. Il y en a d’autres qui veulent planter et récolter. »

 

ÉGALITÉ

28 mars

Nous devons admettre dans nos rangs tous ceux qui souffrent d’alcoolisme. Dès lors, nous ne pouvons exclure quiconque désirant se rétablir. De plus, l’adhésion aux AA n’est conditionnelle à aucune contribution monétaire ou conformité à quelque règle. Dès que deux ou trois alcooliques se rassemblent pour leur sobriété, ils peuvent se considérer comme un groupe des AA pourvu qu’en tant que groupe, ils ne soient associés à aucun autre organisme.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 628

Nous devons admettre dans nos rangs tous ceux qui souffrent d’alcoolisme. Dès lors, nous ne pouvons exclure quiconque désirant se rétablir. De plus, l’adhésion aux AA n’est conditionnelle à aucune contribution monétaire ou conformité à quelque règle. Dès que deux ou trois alcooliques se rassemblent pour leur sobriété, ils peuvent se considérer comme un groupe des AA pourvu qu’en tant que groupe, ils ne soient associés à aucun autre organisme.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 628

Avant d’entrer dans les AA, j’avais souvent l’impression que je ne « cadrais » pas avec les gens qui m’entouraient. « Ils » avaient habituellement plus (ou moins) d’argent que moi et mes opinions ne collaient pas avec les « leurs ». Les nombreux préjugés auxquels je faisais face dans ma vie sociale ne faisaient que me confirmer à quel point certains bien-pensants étaient hypocrites. Chez les AA, j’ai trouvé le mode de vie que je cherchais. Aucun membre n’est meilleur que le voisin ; nous ne sommes que des alcooliques qui essaient de se rétablir de l’alcoolisme.

 

LES LIBERTÉS DES AA

27 mars

Nous savons déjà quelles sont nos diverses libertés et nous espérons que les futures générations de AA ne se sentiront jamais forcées de les limiter. Ce sont ces libertés qui constituent le terreau dans lequel peut croître l’amour véritable... 

LE LANGAGE DU COEUR, P. 318

Nous savons déjà quelles sont nos diverses libertés et nous espérons que les futures générations de AA ne se sentiront jamais forcées de les limiter. Ce sont ces libertés qui constituent le terreau dans lequel peut croître l’amour véritable... 

LE LANGAGE DU COEUR, P. 318

J’avais besoin de liberté. D’abord de la liberté de boire et plus tard, de la liberté de ne plus boire. Le programme de rétablissement des AA se fonde sur la liberté de choix. Il n’y a pas de contrats, de lois ou de commandements. Le programme spirituel décrit dans les Douze Étapes, qui me donne accès à de plus grandes libertés encore, n’est qu’une suggestion. Je suis libre de m’en servir ou de l’ignorer. On m’offre le parrainage, mais sans l’imposer. Je vais et je viens à ma guise. Ce sont ces libertés et bien d’autres encore qui me permettent de recouvrer ma dignité, écrasée sous le poids de l’alcool, et pourtant si précieuse et nécessaire au maintien d’une sobriété durable.