L’APPRENTISSAGE N’EST JAMAIS TERMINÉ

26 mars

Abandonnez-vous à Dieu tel que vous Le concevez. Reconnaissez vos fautes devant Lui et devant vos proches. Déblayez votre passé de ses débris. Donnez généreusement ce que vous avez découvert et joignez-vous à nous. Nous serons avec vous dans la Communion de l’esprit, et nul doute que vous croiserez quelques-uns des nôtres lorsque vous marcherez courageusement sur le chemin de l’Heureux Destin. D’ici là, que Dieu vous garde et vous bénisse !

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 185-186

Abandonnez-vous à Dieu tel que vous Le concevez. Reconnaissez vos fautes devant Lui et devant vos proches. Déblayez votre passé de ses débris. Donnez généreusement ce que vous avez découvert et joignez-vous à nous. Nous serons avec vous dans la Communion de l’esprit, et nul doute que vous croiserez quelques-uns des nôtres lorsque vous marcherez courageusement sur le chemin de l’Heureux Destin. D’ici là, que Dieu vous garde et vous bénisse !

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 185-186

J’ai la gorge serrée chaque fois que je lis ces lignes. Au début, c’était parce que je me disais : « Ah non ! L’enseignement est terminé et maintenant je me retrouve tout seul. J’ai tout appris et il n’y aura plus de nouveauté. » Aujourd’hui, quand je relis ce passage, je ressens une grande affection pour nos pionniers AA, parce que ces mots résument ce que je crois et ce que je cherche à atteindre et aussi parce que, grâce à Dieu, l’apprentissage n’est jamais terminé. Je ne suis jamais tout seul et chaque jour est un jour nouveau.

 

LE COEUR PLEIN DE GRATITUDE

25 mars

J’essaie de m’accrocher à la certitude qu’un cœur rempli de reconnaissance ne peut entretenir de grandes vanités. Quand il déborde de gratitude, notre coeur bat sûrement d’un amour altruiste, et c’est la plus belle émotion qui soit. 

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 37 

J’essaie de m’accrocher à la certitude qu’un cœur rempli de reconnaissance ne peut entretenir de grandes vanités. Quand il déborde de gratitude, notre coeur bat sûrement d’un amour altruiste, et c’est la plus belle émotion qui soit. 

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 37 

Je crois que nous, Alcooliques anonymes, sommes chanceux puisque qu’on nous rappelle constamment la nécessité d’être reconnaissants et l’importance de cette gratitude pour notre sobriété. Je rends sincèrement grâce à Dieu pour la sobriété dont il m’a fait cadeau par l’intermédiaire du programme des AA, et je suis content de pouvoir redonner ce que j’ai reçu gratuitement. Je lui suis reconnaissant non seulement pour ma sobriété, mais aussi pour la qualité de vie que ma sobriété me procure. Dieu a eu la bonté de me donner des jours abstinents, une vie remplie de paix et de contentement, la capacité d’aimer et d’être aimé de même que la possibilité de servir les autres – dans le mouvement, dans ma famille et dans ma communauté. Pour tout cela, j’ai le cœur plein de gratitude. 

 

AGIR AU LIEU DE RÉAGIR

24 mars

L’homme est censé penser avant d’agir. Il n’a pas été fait à l’image de Dieu pour être un automate.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 55

L’homme est censé penser avant d’agir. Il n’a pas été fait à l’image de Dieu pour être un automate.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 55

Avant de me joindre aux AA, il m’arrivait souvent de ne pas penser et de réagir uniquement sous la pression des gens et des événements. Et lorsque je ne réagissais pas, j’agissais comme un automate. Après mon arrivée chez les AA, j’ai commencé à demander quotidiennement à une Puissance supérieure de me guider et j’ai appris à être attentif à ses conseils. Puis, j’ai commencé à prendre des décisions et à les mettre à exécution au lieu de simplement réagir. J’ai obtenu des résultats constructifs ; je ne permets plus aux autres de prendre des décisions à ma place et de me blâmer ensuite.

Aujourd’hui et tous les jours, le coeur plein de gratitude, et animé du désir de voir la volonté de Dieu se réaliser à travers moi, j’ai une vie qui vaut la peine d’être « partagée », surtout avec mes frères et soeurs alcooliques ! Et surtout, si je n’essaie pas de faire une religion de tout, même des AA, je deviens un canal par lequel Dieu peut s’exprimer.

 

PLUS AUCUNE RÉSERVE

23 mars

Ainsi l’énoncé : Alcoolique un jour, alcoolique toujours se vérifie-t-il constamment... Si nous voulons renoncer à boire, nous devons le faire sans aucune réserve, sans caresser l’espoir subtil d’être un jour immunisé contre l’alcool... Il n’est pas nécessaire d’avoir bu longtemps ni d’avoir absorbé les mêmes quantités d’alcool que nous pour être gravement affecté. C’est particulièrement vrai pour les femmes. Les femmes de type alcoolique sont souvent subitement assaillies par la maladie et atteignent le point de non-retour en quelques années seulement. 

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 37-38

 

Ainsi l’énoncé : Alcoolique un jour, alcoolique toujours se vérifie-t-il constamment... Si nous voulons renoncer à boire, nous devons le faire sans aucune réserve, sans caresser l’espoir subtil d’être un jour immunisé contre l’alcool... Il n’est pas nécessaire d’avoir bu longtemps ni d’avoir absorbé les mêmes quantités d’alcool que nous pour être gravement affecté. C’est particulièrement vrai pour les femmes. Les femmes de type alcoolique sont souvent subitement assaillies par la maladie et atteignent le point de non-retour en quelques années seulement. 

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 37-38

Ces paroles sont soulignées dans mon livre. Elles sont vraies aussi bien des hommes que des femmes alcooliques. À plusieurs reprises j’ai relu cette page et réfléchi à ce qui y est dit. Je ne dois jamais être dupe en me disant que je n’ai pas toujours trop bu ou en me croyant « guéri ». J’aime penser que si Dieu m’a fait le cadeau de me délivrer de l’alcool, je peux bien lui offrir en retour le cadeau de ma sobriété. J’espère qu’il est aussi content de son cadeau que je le suis du mien. 

 

PLUS DE BATAILLE...

22 mars

Et nous avons cessé de combattre qui que ce soit ou quoi que ce soit, même l’alcool.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Et nous avons cessé de combattre qui que ce soit ou quoi que ce soit, même l’alcool.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Quand les AA m’ont trouvé, je croyais que je devais me mettre à me battre et qu’ils pourraient me donner la force nécessaire pour vaincre l’alcool. Si j’étais vainqueur, qui sait quels autres combats je pourrais gagner ? Mais il me faudrait être fort. Toutes mes expériences antérieures me l’avaient démontré. Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de me battre ou d’exercer ma volonté. Si je mets les Douze Étapes en pratique et si je laisse ma Puissance supérieure faire le vrai travail, mon problème d’alcool s’envole de lui-même. Les problèmes de la vie cessent, eux aussi, d’être des batailles. Je n’ai qu’à lui demander s’il faut changer les choses ou les accepter. Ce n’est pas ma volonté, mais la sienne, qui doit être accomplie.

 

LE BIEN-ÊTRE MATÉRIEL ET SPIRITUEL

21 mars

La crainte des gens et de l’insécurité financière disparaîtra. 

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95 

La crainte des gens et de l’insécurité financière disparaîtra. 

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95 

Réduire ou éliminer sa peur et améliorer sa situation financière sont deux choses bien différentes. À mes débuts chez les AA, je mêlais ces deux idées. Je croyais que ma peur disparaîtrait seulement quand j’aurais commencé à faire de l’argent. Toutefois, une autre pensée du Gros Livre m’a sauté aux yeux, un jour que je ruminais mes difficultés financières : « Pour nous, le bien-être matériel vient toujours après le progrès spirituel, jamais avant » (p. 118). J’ai compris soudain que cette promesse était une garantie. Je me suis aperçu qu’elle plaçait les priorités dans le bon ordre et que le progrès spirituel diminuerait cette terrible peur d’être sans le sou, comme il avait atténué mes autres peurs.

Aujourd’hui, j’essaie de mettre au service des autres les talents que j’ai reçus de Dieu. Je me suis rendu compte que c’est toujours ce que les gens apprécient le plus. J’essaie de me rappeler que je ne travaille plus pour moi. En réalité, je jouis de la richesse que Dieu a créée, mais elle ne m’appartient pas. Le but de ma vie m’apparaît beaucoup plus clairement quand je me contente de travailler pour aider et non pour posséder.

 

AMOUR ET TOLÉRANCE

20 mars

L’amour et la tolérance envers les autres, voilà notre code.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

L’amour et la tolérance envers les autres, voilà notre code.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Je me suis aperçu que je devais toujours pardonner aux autres, peu importe les circonstances, si je voulais faire de réels progrès spirituels. L’importance cruciale du pardon ne me paraît pas évidente à première vue, mais mes études m’ont appris que tous les grands maîtres spirituels insistent fortement sur ce point.

Je dois pardonner les blessures, non seulement en paroles ou pour la forme, mais dans mon cœur ; non pour le bien de la personne en cause, mais pour mon propre bien. La rancœur, la colère, le désir de voir quelqu’un puni, sont des sentiments qui font pourrir l’âme. Ils m’enchaînent à mes difficultés et à d’autres problèmes qui n’ont rien à voir avec mon problème fondamental.

 

LA PRIÈRE, ÇA MARCHE

19 mars

On a dit avec raison que « personne ne se moque de la prière sauf ceux qui ne s’y sont pas suffisamment appliqués ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 111

On a dit avec raison que « personne ne se moque de la prière sauf ceux qui ne s’y sont pas suffisamment appliqués ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 111

Ayant été élevé dans un foyer athée, je me suis senti quelque peu idiot la première fois que j’ai essayé de prier. Je savais qu’une Puissance supérieure agissait dans ma vie – autrement, comment aurais-je pu demeurer abstinent ? – mais je n’étais absolument pas convaincu qu’elle avait envie d’entendre mes prières. Comme les gens qui possédaient ce que je voulais disaient que la prière jouait un rôle important dans la pratique du programme, j’ai persévéré. M’étant engagé à prier tous les jours, j’ai été étonné de découvrir que je devenais plus serein et plus satisfait de mon sort. En d’autres mots, la vie était plus facile et je n’avais pas à me battre autant. Je ne sais toujours pas de façon certaine qui (ou quoi) écoute mes prières, mais je n’ai jamais cessé de les dire, pour la bonne raison que ça marche.

 

LA VRAIE INDÉPENDANCE

18 mars

... plus nous acceptons de dépendre d’une Puissance supérieure, plus nous devenons vraiment indépendants.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 42

... plus nous acceptons de dépendre d’une Puissance supérieure, plus nous devenons vraiment indépendants.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 42

Je commence par faire preuve d’un peu de bonne volonté en acceptant de faire confiance à Dieu, et Dieu renforce cette bonne volonté. Plus j’ai de la bonne volonté, plus j’ai confiance, et plus j’ai confiance, plus ma bonne volonté croît. Ma dépendance envers Dieu croît au même rythme que ma confiance en lui. Avant de faire preuve de bonne volonté, je dépendais de moi-même pour tous mes besoins et je me trouvais limité par mes déficiences. Lorsque j’accepte de dépendre de ma Puissance supérieure (que j’appelle Dieu) tous mes besoins sont comblés par quelqu’un qui me connaît mieux que moi-même, qui connaît même des besoins que j’ignore encore ou qui n’apparaîtront que dans l’avenir. Seul quelqu’un qui me connaît aussi bien pouvait m’amener à être moi-même et m’aider à combler chez quelqu’un d’au tre des besoins que je suis seul à pouvoir combler. Il n’y aura jamais personne d’autre exactement comme moi, et c’est cela la vraie indépendance. 

 

DES VOIES MYSTÉRIEUSES

17 mars

... toutes ces périodes de souffrance et de peine, où il nous semble que la main de Dieu est bien lourde ou même injuste, lui ont enseigné de nouvelles leçons sur la vie, lui ont fait découvrir de nouvelles ressources de courage, et finalement lui ont donné l’absolue conviction qu’en effet, « les voies de Dieu sont insondables dans l’accomplissement de Ses merveilles ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 119

... toutes ces périodes de souffrance et de peine, où il nous semble que la main de Dieu est bien lourde ou même injuste, lui ont enseigné de nouvelles leçons sur la vie, lui ont fait découvrir de nouvelles ressources de courage, et finalement lui ont donné l’absolue conviction qu’en effet, « les voies de Dieu sont insondables dans l’accomplissement de Ses merveilles ».

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 119

Après avoir perdu carrière, famille et santé, je n’étais toujours pas convaincu que ma façon de vivre avait besoin d’être réexaminée. La boisson et les autres drogues étaient en train de me tuer, mais je n’avais jamais rencontré ni une personne en rétablissement ni un membre des AA. Je me croyais destiné à mourir seul, comme je le méritais. Au plus fort de mon désespoir, mon jeune fils est tombé gravement malade, atteint d’une affection rare. Les efforts des médecins pour lui venir en aide demeuraient inutiles. Je redoublai d’efforts pour engourdir mes sentiments, mais l’alcool avait cessé de faire effet. Il ne me restait plus qu’à regarder Dieu dans les yeux et à le supplier de m’aider. Quelques jours plus tard je rencontrais les AA, par un étrange concours de circonstances, et je suis abstinent depuis ce temps. Mon fils a survécu et sa maladie est en rémission. Tout cet épisode m’a convaincu de mon impuissance et de mon incapacité de diriger ma vie. Aujourd’hui, mon fils et moi remercions Dieu d’être intervenu dans notre vie.