LE FAUX RÉCONFORT DE L’APITOIEMENT

13 avril

L’apitoiement est l’un des défauts les plus déplora- bles et les plus épuisants que nous connaissions. C’est un obstacle à tout progrès spirituel et il peut nous couper de toute vraie communication avec nos semblables, parce qu’il exige démesurément l’attention et la sympathie. Nous ne pouvons guère nous permettre cette forme de martyre plaintif.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 238

L’apitoiement est l’un des défauts les plus déplora- bles et les plus épuisants que nous connaissions. C’est un obstacle à tout progrès spirituel et il peut nous couper de toute vraie communication avec nos semblables, parce qu’il exige démesurément l’attention et la sympathie. Nous ne pouvons guère nous permettre cette forme de martyre plaintif.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 238

Le faux réconfort que m’apporte l’apitoiement sur mon sort me masque la réalité temporairement, puis exige de moi, comme une drogue, que j’augmente la dose. Succomber à l’apitoiement pourrait me conduire à une rechute dans l’alcool. Alors que puis-je faire ? Un antidote sûr consiste à tourner mon attention, même à peine au début, vers d’autres personnes, de préférence des alcooliques qui ont réellement moins de chance que moi. Dans la mesure même où je leur montrerai que je les comprends, ma propre souffrance reprendra des proportions plus réelles.

 

RENONCER À LA FOLIE

12 avril

... nous étions frappés d’insanité dès qu’il s’agissait d’alcool.een involved, we have been strangely insane.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 43

... nous étions frappés d’insanité dès qu’il s’agissait d’alcool.een involved, we have been strangely insane.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 43

L’alcoolisme me forçait à boire, que je le veuille ou non. La folie qui dominait ma vie était l’essence même de ma maladie. Elle me privait de la liberté de choisir autre chose que l’alcool et, par conséquent, de tous les autres choix. Quand je buvais, j’étais incapable de faire des choix valables dans aucun domaine de ma vie, et j’ai perdu la maîtrise de ma vie.

Je demande à Dieu de m’aider à comprendre et à accepter toute la signification de la maladie de l’alcoolisme.

 

CESSER DE BLÂMER LES AUTRES

11 avril

Il nous a souvent fallu beaucoup de temps avant de constater à quel point ces émotions excessives fai- saient de nous des victimes. Nous pouvions les déceler rapidement chez les autres, mais lente- ment en nous-mêmes. Tout d’abord, nous avons dû admettre que nous avions plusieurs de ces défauts, même si cette découverte était pénible et humiliante. Lorsqu’il s’agissait des autres, il fallait, en paroles et en pensée, nous abstenir d’accuser.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 55

Il nous a souvent fallu beaucoup de temps avant de constater à quel point ces émotions excessives fai- saient de nous des victimes. Nous pouvions les déceler rapidement chez les autres, mais lente- ment en nous-mêmes. Tout d’abord, nous avons dû admettre que nous avions plusieurs de ces défauts, même si cette découverte était pénible et humiliante. Lorsqu’il s’agissait des autres, il fallait, en paroles et en pensée, nous abstenir d’accuser.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 55

En mettant la Quatrième Étape en pratique à l’aide du Gros Livre, j’ai constaté que ma liste de rancunes venait de mes préjugés et du fait que j’accusais les autres d’être responsables de mes échecs et de mon incapacité de réussir pleinement. J’ai aussi découvert que je me sentais différent parce que je suis noir. En poursuivant mon inventaire, j’ai appris que j’avais toujours bu pour me débarrasser de ces sentiments. Ce n’est qu’après être devenu abstinent et avoir poursuivi mon inventaire que je suis arrivé à ne plus blâmer personne.

 

GRANDIR

10 avril

L’essence de toute croissance réside dans le désir de changer pour le mieux et d’endosser pour tou- jours la responsabilité que cela entraîne.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 115

L’essence de toute croissance réside dans le désir de changer pour le mieux et d’endosser pour tou- jours la responsabilité que cela entraîne.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 115

Parfois, quand je suis disposé à faire ce que j’aurais dû faire depuis toujours, je recherche des louanges et de la reconnaissance. Je ne me rends pas compte que plus j’accepte de changer ma façon d’agir, plus ma vie devient intéressante. Plus j’accepte d’aider les autres, plus j’en retire des récompenses. Voilà ce que signifie pour moi la mise en pratique des principes. Plaisirs et avantages me viennent de ma bonne volonté dans l’action plutôt que de la recherche de résultats immédiats. Parce que je suis un peu plus bienveillant, un peu plus lent à me mettre en colère, un peu plus aimant, ma vie s’embellit jour après jour.

 

ME LIBÉRER DU « ROI ALCOOL »

9 avril

... il ne faut pas supposer, même pour un instant, que nous ne subissons aucune contrainte... Notre ancien tyran, le Roi Alcool, se tient toujours prêt à nous reprendre. En conséquence, la libération de l’alcool est la chose « indispensable » à faire, sinon c’est la folie ou la mort.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 134

... il ne faut pas supposer, même pour un instant, que nous ne subissons aucune contrainte... Notre ancien tyran, le Roi Alcool, se tient toujours prêt à nous reprendre. En conséquence, la libération de l’alcool est la chose « indispensable » à faire, sinon c’est la folie ou la mort.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 134

Quand je buvais, j’étais prisonnier, spirituellement, émotionnellement et parfois physiquement. Les barreaux de ma prison étaient faits d’entêtement et d’apitoiement sur mon sort, et je ne pouvais pas m’évader. À l’occasion, de courtes périodes d’abstinence qui semblaient une promesse de libération finissaient par n’être guère plus qu’un espoir de sursis. Pour m’évader vraiment, je devais me montrer disposé à faire tout ce qu’il fallait pour déverrouiller la porte de ma prison. Après avoir fait preuve de bonne volonté et agi positivement, j’ai vu la porte s’ouvrir et les barreaux s’écarter devant moi. En persistant dans ma bonne volonté et mon action, je demeure libre ; c’est une sorte de libération conditionnelle quotidienne qui pourrait se prolonger indéfiniment.

 

ME REGARDER EN FACE

8 avril

Nous voulons savoir exactement comment, quand et où nos instincts naturels nous ont trompés. Nous voulons regarder bien en face les malheurs qu’ils ont causés aux autres et à nous-mêmes. En identifiant nos anomalies émotives, nous pouvons entreprendre de les corriger.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 50

Nous voulons savoir exactement comment, quand et où nos instincts naturels nous ont trompés. Nous voulons regarder bien en face les malheurs qu’ils ont causés aux autres et à nous-mêmes. En identifiant nos anomalies émotives, nous pouvons entreprendre de les corriger.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 50

Aujourd’hui, je ne suis plus esclave de l’alcool. Mais, de bien des manières, l’esclavage demeure une menace – pour moi, pour mes désirs et même pour mes rêves. Pourtant je ne peux vivre sans rêves, car alors je n’ai plus rien qui me pousse à progresser.

Je dois tourner mon regard vers l’intérieur pour me libérer. Je dois faire appel à la Puissance divine pour affronter la personne qui me faisait le plus peur, c’est-à-dire moi, tel que je suis et tel que Dieu m’a créé. Tant que je n’aurai pas réussi à me regarder bien en face, je demeurerai un fugitif et je ne serai jamais vraiment libre. Chaque jour, je demande à Dieu de m’apporter cette liberté.

 

UN GRAND CERCLE DE GRATITUDE

7 avril

Et c’est avec reconnaissance que je déclare, au nom du Dr Bob et en mon nom personnel, que sans nos épouses Anne et Lois, nous n’aurions pas pu vivre assez longtemps pour voir naître le mou- vement des AA.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 67

Et c’est avec reconnaissance que je déclare, au nom du Dr Bob et en mon nom personnel, que sans nos épouses Anne et Lois, nous n’aurions pas pu vivre assez longtemps pour voir naître le mou- vement des AA.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 67

Suis-je capable, moi, d’une gratitude et d’un hommage aussi généreux envers ma compagne, mes parents et mes amis ? Sans leur soutien, je n’aurais peut-être jamais pu survivre jusqu’aux portes des AA. Je vais donc m’appliquer à discerner dans le plan de Dieu les liens qui unissent nos vies.

 

UN LONG TRAVAIL

6 avril

Nous vivions des difficultés dans nos relations per- sonnelles, nous ne pouvions pas contrôler notre émotivité, nous étions en proie à la tristesse morbi- de et à la dépression, nous étions incapables de gagner notre vie, nous ne trouvions aucun but à l’existence, nous étions habités par la crainte, nous étions malheureux, nous ne croyions pas pouvoir faire quoi que ce soit pour les autres.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 59

Nous vivions des difficultés dans nos relations per- sonnelles, nous ne pouvions pas contrôler notre émotivité, nous étions en proie à la tristesse morbi- de et à la dépression, nous étions incapables de gagner notre vie, nous ne trouvions aucun but à l’existence, nous étions habités par la crainte, nous étions malheureux, nous ne croyions pas pouvoir faire quoi que ce soit pour les autres.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 59

Ces paroles me rappellent que j’ai d’autres problèmes que l’alcool, que l’alcoolisme n’est qu’un symptôme d’une maladie plus envahissante. En arrêtant de boire, j’ai entrepris un travail qui m’occupera toute ma vie, celui de me sortir de mes émotions désordonnées, de mes relations personnelles difficiles et des situations impossibles. C’est un travail trop difficile pour que la plupart puissent l’accomplir sans l’aide d’une Puissance supérieure et de nos amis dans le mouvement. Quand j’ai commencé à mettre en pratique le programme des AA, plusieurs fils enchevêtrés se sont dénoués et, petit à petit, les morceaux de ma vie les plus éparpillés se sont remis en place. Un jour à la fois, presque imperceptiblement, mes blessures se sont cicatrisées. Mes peurs ont diminué, comme un thermostat que l’on baisse. J’ai commencé à connaître des moments de contentement. Mes émotions sont devenues moins versatiles. Je fais maintenant à nouveau partie de la famille humaine.

 

LA VRAIE FRATERNITÉ

5 avril

Jamais nous n’avons cherché qu’à occuper sim- plement notre place dans la famille, à n’être qu’un ami parmi les amis, qu’un travailleur parmi les au- tres, qu’un membre utile de la société. Toujours nous nous débattions pour être au sommet de la pyramide ou nous camoufler en dessous. Notre conduite égocentrique bloquait toute ouverture sur une relation d’association avec les différentes per- sonnes de notre entourage. Nous ne comprenions pas le sens de la vraie fraternité.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 62

Jamais nous n’avons cherché qu’à occuper sim- plement notre place dans la famille, à n’être qu’un ami parmi les amis, qu’un travailleur parmi les au- tres, qu’un membre utile de la société. Toujours nous nous débattions pour être au sommet de la pyramide ou nous camoufler en dessous. Notre conduite égocentrique bloquait toute ouverture sur une relation d’association avec les différentes per- sonnes de notre entourage. Nous ne comprenions pas le sens de la vraie fraternité.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 62

Ce message de la Quatrième Étape a été le premier que j’ai entendu clairement ; jamais auparavant je n’avais lu dans un livre une description si parfaite de moi-même ! Avant d’entrer chez les AA, je ne connaissais aucun endroit où je puisse apprendre à devenir une personne parmi d’autres. Dès ma première réunion, j’ai vu des gens se comporter exactement comme tout le monde et je les ai enviés. Si je suis un alcoolique abstinent et heureux, aujourd’hui, c’est que je suis en train d’apprendre cette très importante leçon.

 

DEMANDER LA LUNE

4 avril

Ce sentiment d’infériorité bien réel est amplifié par une sensibilité puérile, et cela engendre chez lui un désir insatiable et anormal d’autosatisfaction et de réussite aux yeux du monde. Toujours enfant, il demande la lune. Mais la lune, semble-t-il, ne veut pas de lui.

LE LANGAGE DU CŒUR, P. 107-108

Ce sentiment d’infériorité bien réel est amplifié par une sensibilité puérile, et cela engendre chez lui un désir insatiable et anormal d’autosatisfaction et de réussite aux yeux du monde. Toujours enfant, il demande la lune. Mais la lune, semble-t-il, ne veut pas de lui.

LE LANGAGE DU CŒUR, P. 107-108

Quand je buvais, j’oscillais entre l’impression d’être totalement invisible et la certitude d’être le centre de l’univers. La recherche d’un équilibre précaire entre ces deux extrêmes est maintenant l’élément essentiel de mon rétablissement. La lune que je réclamais constamment est rarement pleine, dans la sobriété ; je vois plutôt ses nombreuses autres phases, et toutes m’apportent une leçon. Les éclipses, les périodes de noirceur, sont souvent suivies d’un réel apprentissage, et à chaque cycle de mon rétablissement, la lumière se renforce et ma vue s’améliore.