AA N’EST PAS LE REMÈDE UNIVERSEL

23 avril

Ce serait pure vanité de prétendre que le mouve- ment des AA peut guérir tous les maux, même l’al- coolisme.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 285

Ce serait pure vanité de prétendre que le mouve- ment des AA peut guérir tous les maux, même l’al- coolisme.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 285

Les premières années où j’étais abstinent, j’étais rempli de vanité et je croyais que les AA offraient la seule thérapie pouvant mener à une vie belle et heureuse. Le mouvement a vraiment été l’instrument de ma sobriété et, encore aujourd’hui après plus de douze ans, je continue de participer aux réunions, au parrainage et au service. Néanmoins, pendant mes quatre premières années de sobriété, j’ai dû recourir à une aide professionnelle parce que ma santé émotive était très défaillante. Il y a aussi ceux et celles qui ont trouvé la sobriété et le bonheur grâce à d’autres associations. Les AA m’ont appris que je n’avais qu’un seul choix : prendre tous les moyens pour favoriser ma sobriété. Le mouvement des AA n’est peut-être pas le remède universel, mais il est le centre de ma vie sans alcool.

 

PRENDRE RACINE DANS UN SOL NOUVEAU

22 avril

Les moments de perception peuvent mener à une existence empreinte de sérénité spirituelle, comme j’ai de bonnes raisons de le savoir. Les racines de la réalité, remplaceront les broussailles de la névrose, résisteront aux vents violents de forces qui nous anéantiraient, ou que nous utiliserions pour notre propre destruction.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 173

Les moments de perception peuvent mener à une existence empreinte de sérénité spirituelle, comme j’ai de bonnes raisons de le savoir. Les racines de la réalité, remplaceront les broussailles de la névrose, résisteront aux vents violents de forces qui nous anéantiraient, ou que nous utiliserions pour notre propre destruction.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 173

Quand je suis arrivé chez les AA, j’étais une jeune pousse frêle dont la racine était exposée à l’air. Je ne cherchais que la survie, mais c’était un début. J’ai grandi, je me suis développé, je me suis aussi replié, mais avec l’aide des autres, mon esprit a finalement pris racine. J’étais libre. J’ai agi, j’ai dépéri parfois, je me suis recueilli, j’ai prié, j’ai agi encore et j’ai compris à nouveau. Au-dessus de mes racines, l’esprit a donné naissance à de grosses tiges saines qui s’élèvent toujours plus haut pour servir Dieu.

Ici, sur terre, Dieu continue de nous offrir sans condition l’héritage de son amour supérieur. Ma vie chez les AA m’a placé « sur une base différente... [j’ai] pris racine dans un sol nouveau » (Gros Livre, p.13).

 

CULTIVER LA FOI

21 avril

« À mon avis, disait Dr Bob lui-même, nous ne pouvons rien réussir en ce bas monde à moins de nous y appliquer. Aussi, pour être un bon membre des AA faut-il mettre en pratique les principes du Mouvement... Nous devons, par exemple,...

acquérir l’esprit de service. Nous devons aussi nous efforcer d’acquérir une certaine forme de foi. Voilà qui n’est pas facile, particulièrement pour quelqu’un qui a toujours été très matérialiste dans l’esprit de la société d’aujourd’hui. Mais, pour moi, la foi s’acquiert. Elle vient lentement ; elle doit se cultiver. Comme la tâche n’a pas été facile pour moi, je peux comprendre les difficultés des au- tres...

DR BOB ET LES PIONNIERS, P. 307-308

« À mon avis, disait Dr Bob lui-même, nous ne pouvons rien réussir en ce bas monde à moins de nous y appliquer. Aussi, pour être un bon membre des AA faut-il mettre en pratique les principes du Mouvement... Nous devons, par exemple,...

acquérir l’esprit de service. Nous devons aussi nous efforcer d’acquérir une certaine forme de foi. Voilà qui n’est pas facile, particulièrement pour quelqu’un qui a toujours été très matérialiste dans l’esprit de la société d’aujourd’hui. Mais, pour moi, la foi s’acquiert. Elle vient lentement ; elle doit se cultiver. Comme la tâche n’a pas été facile pour moi, je peux comprendre les difficultés des au- tres...

DR BOB ET LES PIONNIERS, P. 307-308

La peur est souvent une force qui m’empêche d’acquérir et de cultiver le pouvoir de la foi. Elle m’empêche d’apprécier la beauté, la tolérance, le pardon, le service et la sérénité.

 

EXAMEN DE CONSCIENCE

20 avril

Nous demandons d’abord à Dieu de nous guider dans nos pensées et surtout de libérer notre esprit de l’apitoiement comme de tout mobile malhon- nête ou égoïste.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98

Nous demandons d’abord à Dieu de nous guider dans nos pensées et surtout de libérer notre esprit de l’apitoiement comme de tout mobile malhon- nête ou égoïste.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98

Quand je la dis sincèrement, cette prière m’apprend à être vraiment humble et généreux, moi qui recherchais souvent dans mes bonnes actions l’approbation ou la gloire personnelle. En examinant attentivement les motifs qui me font agir, je peux servir Dieu et les autres, et les aider à faire ce qu’ils désirent. Quand je laisse Dieu diriger mes pensées, je m’évite beaucoup de soucis inutiles et je crois qu’il me guide tout au long de la journée. Si j’élimine de mon esprit l’apitoiement, sur mon sort, la malhonnêteté et l’égocentrisme dès qu’ils apparaissent, je me retrouve en paix avec Dieu, avec mon voisin et avec moi-même.

 

NOUS SOMMES FRÈRES PAR NOS DÉFAUTS

19 avril

Nous, alcooliques rétablis, sommes moins frères par nos vertus que par nos défauts et par nos efforts communs pour les surmonter.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 167

Nous, alcooliques rétablis, sommes moins frères par nos vertus que par nos défauts et par nos efforts communs pour les surmonter.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 167

Pour un alcoolique, s’identifier à un autre alcoolique est une expérience mystérieuse, spirituelle, voire presque incompréhensible. Mais cela se produit. Je « sens cette similitude ». Aujourd’hui, je sens que je peux aider les autres et qu’ils peuvent m’aider.

C’est un sentiment nouveau et passionnant pour moi ; je me préoccupe de quelqu’un, de ce qu’il ressent, de ce qu’il espère, de ce qu’il demande à Dieu ; je me rends compte de sa tristesse, de sa joie, de sa peur, de son chagrin, de sa douleur, et je veux partager ces sentiments pour pouvoir le soulager. Je n’ai jamais su comment aider les autres, comment même essayer parce que je ne m’en souciais pas. Les AA et Dieu sont en train de m’apprendre à me préoccuper des autres.

 

HONNÊTETÉ VIS-À-VIS DE SOI

18 avril

Presque toujours, nous trompons les autres parce que nous nous trompons d’abord nous-mêmes. Si nous sommes honnêtes en face d’une autre per- sonne, c’est la confirmation que nous avons été honnêtes avec nous-mêmes et avec Dieu.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 17

Presque toujours, nous trompons les autres parce que nous nous trompons d’abord nous-mêmes. Si nous sommes honnêtes en face d’une autre per- sonne, c’est la confirmation que nous avons été honnêtes avec nous-mêmes et avec Dieu.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 17

À l’époque où je buvais, je me dupais moi-même au sujet de la réalité ; je la réinventais pour qu’elle soit à mon goût. Tromper les autres est un défaut, même si je ne fais qu’étirer un peu la vérité ou qu’embellir mes motifs pour que les gens aient une bonne opinion de moi. Ma Puissance supérieure peut me débarrasser de ce défaut, mais je dois d’abord me montrer disposé à recevoir son aide en renonçant à la duperie. Je dois tous les jours me rappeler que me duper moi-même à mon propre sujet, c’est m’exposer à l’échec ou à la déception dans la vie et chez les AA. Une relation étroite et honnête avec une Puissance supérieure est laseule base solide sur laquelle je peux asseoir mon honnêteté envers moi-même et envers les autres.

 

L’AMOUR CONTRE LA PEUR

17 avril

Toutes ces faiblesses engendrent la peur, qui est en soi une maladie de l’âme.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 57

Toutes ces faiblesses engendrent la peur, qui est en soi une maladie de l’âme.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 57

« La peur a frappé à la porte, la foi est venue ouvrir – il n’y avait personne. » Je ne sais pas à qui attribuer cette citation, mais elle montre clairement que la peur est une illusion, une illusion que je crée moimême.

J’ai connu la peur tôt dans ma vie et j’ai cru à tort que sa seule présence faisait de moi un lâche. Je ne savais pas que l’une des définitions du courage, c’est « l’empressement à faire ce qui doit être fait, malgré la peur ». Le courage n’est donc pas nécessairement l’absence de peur.

Dans les périodes où l’amour était absent de ma vie, la peur s’y trouvait à coup sûr. Avec le recul, je me rends compte que dans les moments où j’ai eu le plus peur de Dieu, il n’y avait pas de joie dans ma vie. Craindre Dieu, c’est avoir peur de la joie. En apprenant à ne plus avoir peur de Dieu, j’ai aussi appris à connaître la joie.

LA COLÈRE, UN « LUXE DOUTEUX »

16 avril

Si nous voulions vivre, nous devions nous libérer de la colère. Les crises et l’irritabilité ne sont pas pour nous. Les gens normaux peuvent peut-être s’offrir ce luxe douteux, mais pour les alcooliques c’est un poison.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 74-75

Si nous voulions vivre, nous devions nous libérer de la colère. Les crises et l’irritabilité ne sont pas pour nous. Les gens normaux peuvent peut-être s’offrir ce luxe douteux, mais pour les alcooliques c’est un poison.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 74-75

Un « luxe douteux ». Combien de fois me suis-je répété ces mots. Ce n’est pas seulement la colère qu’il vaut mieux laisser aux non-alcooliques ; ma liste comprend également le ressentiment justifié, l’apitoiement sur soi, la propension à porter des jugements catégoriques, l’autosatisfaction, la vanité et la fausse modestie. Je suis toujours surpris quand je relis cette citation ; on m’a tellement bien enfoncé dans le crâne les principes du programme que je continue à croire que tous ces défauts font partie du passage cité. Dieu merci, je ne peux pas me les permettre, sinon j’en abuserais sûrement.

 

LE RESSENTIMENT, UN ESCLAVAGE

15 avril

... le ressentiment est extrêmement grave. Car, alors, nous nous coupons de la lumière de l’Esprit.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 5

... le ressentiment est extrêmement grave. Car, alors, nous nous coupons de la lumière de l’Esprit.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 5

Certains disent : « la colère est un luxe que je ne peux pas me permettre ». Est-ce que cela veut dire que je dois ignorer cette émotion humaine ? Je ne crois pas. Avant d’entendre parler du programme des AA, j’étais esclave de mes comportements d’alcoolique. J’étais enchaîné à mon esprit négatif, sans espoir de pouvoir me libérer.

Les Étapes m’ont offert un autre choix et la Quatrième Étape a marqué pour moi le début de la fin de mon esclavage. Pour « lâcher prise », je devais commencer par un inventaire. Je n’avais pas à avoir peur car les Étapes précédentes m’avaient appris que je n’étais pas seul. C’est ma Puissance supérieure qui m’a amené devant cette porte et m’a fait cadeau de la liberté de choix. Aujourd’hui, je peux choisir de franchir la porte de la liberté et trouver la joie dans le soleil des Étapes, seules capables de purifier l’esprit qui est en moi.

 

LE GRAND ENNEMI

14 avril

Le ressentiment est l’ennemi « no 1 ». Ce senti- ment détruit plus d’alcooliques que toute autre chose. Il donne lieu à toutes les formes de ma- ladies spirituelles car nous étions atteints non seulement mentalement et physiquement, mais spirituellement aussi.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 72

Le ressentiment est l’ennemi « no 1 ». Ce senti- ment détruit plus d’alcooliques que toute autre chose. Il donne lieu à toutes les formes de ma- ladies spirituelles car nous étions atteints non seulement mentalement et physiquement, mais spirituellement aussi.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 72

En regardant la manière dont je pratique la Quatrième Étape, je constate que je passe facilement sur mes propres torts, parce que je n’ai pas de mal à voir qu’il s’agissait de me venger des torts que j’avais subis. Quand je persiste à raviver de vieilles blessures, j’éprouve du ressentiment, et ce ressentiment empêche le soleil d’entrer dans mon âme. Si je continue de ressasser mes blessures et mes haines, je vais me blesser et me haïr moimême. Après avoir passé des années dans le noir de mon ressentiment, j’ai fini par trouver le soleil. Je dois abandonner mes rancunes, je ne peux plus me les permettre.