NETTOYER LA MAISON

mai 03

D’une certaine manière, il semble moins embarrassant de nous trouver seuls avec Dieu que de faire face à une autre personne. Tant que nous ne prenons pas la peine de nous arrêter pour parler ouvertement de ce que nous avons caché si longtemps, notre bonne disposition à mettre de l’ordre dans nos affaires reste encore grandement théorique.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 70

D’une certaine manière, il semble moins embarrassant de nous trouver seuls avec Dieu que de faire face à une autre personne. Tant que nous ne prenons pas la peine de nous arrêter pour parler ouvertement de ce que nous avons caché si longtemps, notre bonne disposition à mettre de l’ordre dans nos affaires reste encore grandement théorique.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 70

Il n’était pas rare que je parle à Dieu – et à moimême – de mes défauts. Mais m’asseoir en face d’une autre personne pour discuter ouvertement de ces questions intimes était autrement difficile. Toutefois, cette expérience m’a apporté un soulagement semblable à celui que j’avais ressenti la première fois que j’avais admis être alcoolique. J’ai commencé à apprécier la dimension spirituelle du programme et je me suis rendu compte que la Cinquième Étape n’est qu’une introduction à tout ce qui reste à venir dans les sept Étapes.

 

ÉCLAIRER LE SOMBRE PASSÉ

mai 02

Accrochez-vous à l’idée que, dans les mains de Dieu, votre noir passé est ce que vous possédez de plus précieux : la clé de la vie et du bonheur des autres. Avec cette clé, vous pourrez les sauver de la misère et de la mort.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 140

Accrochez-vous à l’idée que, dans les mains de Dieu, votre noir passé est ce que vous possédez de plus précieux : la clé de la vie et du bonheur des autres. Avec cette clé, vous pourrez les sauver de la misère et de la mort.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 140

Mon passé n’est plus une autobiographie mais un livre de référence que je peux consulter et prêter. Aujourd’hui, en me rendant au travail, il me vient à l’esprit une très belle image. Même si cette journée est sombre, comme ça arrive parfois, les étoiles n’en seront que plus brillantes plus tard. Très bientôt, je serai appelé à témoigner de leur éclat. Ce jour-là, tout mon passé fera partie de moi parce qu’il est une clé et non un verrou.

 

GUÉRIR LE CŒUR ET L’ESPRIT

mai 01

Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 64

Nous avons avoué à Dieu, à nous-mêmes et à un autre être humain la nature exacte de nos torts.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 64

Puisque Dieu se manifeste vraiment à moi par l’intermédiaire des autres, il est évident que si j’éloigne les autres, j’éloigne aussi Dieu. Il est plus près de moi que je le pense et je peux le connaître en aimant les gens et en me laissant aimer d’eux. Par contre, je ne peux ni aimer ni être aimé lorsque je laisse mes secrets bloquer le chemin.

Je suis gouverné par la partie de moi-même que je refuse de voir. Il faut donc que j’accepte d’examiner mon côté sombre si je veux guérir mon esprit et mon cœur. C’est là la route de la liberté. Je dois marcher dans le noir pour trouver la lumière, je dois cheminer dans la peur pour atteindre la paix.

En révélant mes secrets et, par conséquent, en me débarrassant de mon sentiment de culpabilité, je peux vraiment changer ma façon de penser et en changeant ma façon de penser, je peux me changer moi-même. Mon avenir dépend de mes pensées. Ce que je pense aujourd’hui détermine ce que je serai demain.

 

UN GRAND PARADOXE

avril 30

Leurs souffrances et leur rétablissement consti- tuent un héritage que les alcooliques peuvent faci- lement se transmettre l’un à l’autre. C’est le don que Dieu nous a fait et la transmission de ce don à nos semblables est le seul objectif qui anime aujourd’hui les AA dans tout l’univers.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 173

Leurs souffrances et leur rétablissement consti- tuent un héritage que les alcooliques peuvent faci- lement se transmettre l’un à l’autre. C’est le don que Dieu nous a fait et la transmission de ce don à nos semblables est le seul objectif qui anime aujourd’hui les AA dans tout l’univers.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 173

Le grand paradoxe des AA, c’est que la seule façon dont je peux conserver le précieux don de la sobriété est d’en faire cadeau.

Mon objectif primordial est de demeurer abstinent. Chez les AA, je n’ai pas d’autre objectif et il est très important, car c’est une question de vie ou de mort. Si je m’en écarte, je suis perdu. Mais le mouvement n’existe pas seulement pour moi ; il est là aussi pour l’alcoolique qui souffre encore. Des légions d’alcooliques en voie de rétablissement arrivent à demeurer abstinents en partageant leur vécu avec leurs frères et sœurs alcooliques. La façon pour moi de me rétablir, c’est de montrer à d’autres que ce partage nous fait grandir ensemble dans la grâce d’une Puissance supérieure, en route vers un heureux destin.

 

L’AUTONOMIE DU GROUPE

avril 29

Certains peuvent penser que nous avons poussé jusqu’à l’extrême le principe de l’autonomie de groupe. Par exemple, dans sa « forme intégrale » originelle, la Quatrième Tradition dit : « Dès que deux ou trois alcooliques se rassemblent pour leur sobriété, ils peuvent se considérer comme un groupe des AA, pourvu qu’en tant que groupe, ils ne soient affiliés à aucun autre organisme »*...

Cette très grande liberté n’est pourtant pas aussi risquée qu’elle le semble.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 108

Certains peuvent penser que nous avons poussé jusqu’à l’extrême le principe de l’autonomie de groupe. Par exemple, dans sa « forme intégrale » originelle, la Quatrième Tradition dit : « Dès que deux ou trois alcooliques se rassemblent pour leur sobriété, ils peuvent se considérer comme un groupe des AA, pourvu qu’en tant que groupe, ils ne soient affiliés à aucun autre organisme »*...

Cette très grande liberté n’est pourtant pas aussi risquée qu’elle le semble.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 108

À l’époque où je buvais, j’ai abusé de toutes les libertés de la vie. Comment les AA pouvaient-ils s’attendre à ce que je respecte cette « liberté absolue » que donne la Quatrième Tradition ? Apprendre le respect est devenu le travail de toute une vie.

Les AA m’ont fait accepter pleinement la nécessité de la discipline, de même que la nécessité de la soutenir intérieurement, si je ne veux pas en payer le prix. Cette nécessité s’applique également aux groupes. La Quatrième Tradition me permet de prendre une orientation spirituelle, malgré mon inclination pour l’alcool.*

 

DEUX « MAGNIFIQUES CONCEPTS »

avril 28

Tout progrès dans les AA peut se résumer en deux mots : humilité et responsabilité. Notre développe- ment spirituel peut se mesurer de façon précise par notre degré d’adhésion à ces magnifiques concepts.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 271

Tout progrès dans les AA peut se résumer en deux mots : humilité et responsabilité. Notre développe- ment spirituel peut se mesurer de façon précise par notre degré d’adhésion à ces magnifiques concepts.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 271

Savoir reconnaître et respecter les opinions, les réalisations et les prérogatives des autres, et accepter d’avoir tort m’indiquent montrent la voie de l’humilité . Mettre en pratique les principes desAA dans tous les domaines de ma vie m’apprend le sens des responsabilités. En faisant honneur à ces préceptes, je donne de la crédibilité à la Quatrième Tradition et à toutes les autres. Le mouvement des Alcooliques anonymes a élaboré une philosophie de la vie pleine de solides motivations et riche en valeurs morales et en principes très valables ; et cette philosophie peut s’appliquer bien au-delà des frontières du monde alcoolique. Pour respecter ces préceptes, il me suffit de prier et de me préoccuper de chaque être humain comme d’un frère.

 

DE JOYEUSES DÉCOUVERTES

avril 27

Nous nous rendons compte que nous savons peu de choses. Dieu nous en révélera sans cesse davantage, à vous comme à nous. Dans votre méditation du matin, demandez-Lui ce que vous pouvez faire chaque jour pour celui qui souffre encore. La réponse vous sera donnée si vos pro- pres affaires sont en ordre. Cependant, il est évident que vous ne pouvez transmettre quelque chose que vous n’avez pas. Assurez-vous que vos relations avec Dieu sont bonnes et de grandes choses se produiront pour vous et pour un nombre incalcula- ble d’autres personnes. Pour nous, c’est cela, la Grande Vérité.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 185

Nous nous rendons compte que nous savons peu de choses. Dieu nous en révélera sans cesse davantage, à vous comme à nous. Dans votre méditation du matin, demandez-Lui ce que vous pouvez faire chaque jour pour celui qui souffre encore. La réponse vous sera donnée si vos pro- pres affaires sont en ordre. Cependant, il est évident que vous ne pouvez transmettre quelque chose que vous n’avez pas. Assurez-vous que vos relations avec Dieu sont bonnes et de grandes choses se produiront pour vous et pour un nombre incalcula- ble d’autres personnes. Pour nous, c’est cela, la Grande Vérité.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 185

La sobriété est un voyage de joyeuses découvertes. Chaque jour apporte de nouvelles expériences et prises de conscience, plus d’espoir et de foi, une plus grande tolérance. Je dois cultiver ces dons, sinon je n’aurai rien à donner.

Pour un alcoolique en voie de rétablissement comme moi, les petites joies quotidiennes que je trouve dans le simple fait de pouvoir vivre une autre journée dans la grâce de Dieu sont de grands événements.

 

CE N’EST PAS UNE QUESTION DE BONHEUR

avril 26

Je ne pense qu’il s’agisse de bonheur ou de mal- heur. Comment affrontons-nous les problèmes ? Comment y puisons-nous les meilleures leçons et les communiquons-nous aux autres, lorsqu’ils acceptent de les recevoir ?

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 306

Je ne pense qu’il s’agisse de bonheur ou de mal- heur. Comment affrontons-nous les problèmes ? Comment y puisons-nous les meilleures leçons et les communiquons-nous aux autres, lorsqu’ils acceptent de les recevoir ?

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 306

Dans ma recherche du bonheur, j’ai changé d’emploi, je me suis marié, j’ai divorcé, j’ai recherché le dépaysement et je me suis endetté – financièrement, émotionnellement et spirituellement. Chez les AA, j’apprends à grandir. Plutôt que d’attendre le bonheur des gens, des lieux et des événements, je demande à Dieu de m’aider à m’accepter tel que je suis. Quand un problème me dépasse, les Douze Étapes m’aident à grandir par la souffrance. La connaissance que j’en retire pourra peut-être servir à d’autres qui souffrent du même problème. Comme l’ajoute Bill : « Si la souffrance fait son apparition, nous devons consentir à en tirer une leçon et à aider les autres à en faire autant. Si nous nageons dans le bonheur, nous l’acceptons comme un don et rendons grâce à Dieu. »

 

UNE NOUVELLE DIMENSION

avril 25

Aux derniers stades de notre alcoolisme, la volon- té de résister a fui. Par contre, lorsque nous admet- tons notre défaite totale et lorsque nous devenons entièrement disposés à faire l’essai des principes des AA, l’obsession nous quitte et nous entrons dans une nouvelle dimension : la liberté entre les mains de Dieu tel que nous Le concevons.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 283

Aux derniers stades de notre alcoolisme, la volon- té de résister a fui. Par contre, lorsque nous admet- tons notre défaite totale et lorsque nous devenons entièrement disposés à faire l’essai des principes des AA, l’obsession nous quitte et nous entrons dans une nouvelle dimension : la liberté entre les mains de Dieu tel que nous Le concevons.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 283

J’ai le bonheur de faire partie de ceux qui ont connu cette impressionnante transformation dans leur vie. Quand j’ai passé la porte des AA, seul et désespéré, j’étais découragé au point de croire n’importe quoi. L’une des choses qu’on m’a dites était : « Ça pourrait être ton dernier lendemain de la veille,sinon tu peux continuer de tourner en rond. » De toute évidence, l’homme qui m’a dit ça se portait beaucoup mieux que moi. J’ai aimé cette idée d’admettre ma défaite et, depuis, je suis libre ! Mon cœur a entendu ce que ma raison n’avait jamais voulu entendre : « Être impuissant devant l’alcool n’est pas la fin du monde. » Je suis libre – et reconnaissant !

 

APPRENDRE À S’AIMER

avril 24

L’alcoolisme nous isolait, même si nous étions entourés de gens qui nous aimaient... Nous cher- chions notre sécurité émotive en dominant les au- tres ou en étant dominés... Nous avons encore vai- nement tenté de retrouver notre sécurité dans quelque malsaine forme de domination ou de dépendance.

AS BILL SEES IT, p. 252

L’alcoolisme nous isolait, même si nous étions entourés de gens qui nous aimaient... Nous cher- chions notre sécurité émotive en dominant les au- tres ou en étant dominés... Nous avons encore vai- nement tenté de retrouver notre sécurité dans quelque malsaine forme de domination ou de dépendance.

AS BILL SEES IT, p. 252

En faisant mon inventaire personnel, j’ai découvert que j’entretenais des relations malsaines avec la plupart des personnes qui occupaient une place dans ma vie, mes amis et ma famille entre autres. Je me suis toujours senti seul et à l’écart des autres. J’ai bu pour engourdir ma souffrance affective.

Mais en m’abstenant de boire, en ayant un bon parrain et en pratiquant les Douze Étapes, j’ai pu remonter dans ma propre estime. Les Étapes m’ont d’abord appris à devenir mon propre meilleur ami, puis à m’aimer moi-même, enfin à tendre la main aux autres et à les aimer.