UNE FOI NATURELLE

4 juillet

... au plus profond de chaque être humain, homme, femme ou enfant, repose l’idée fondamentale de Dieu. Elle peut être masquée par le malheur, la vanité, le culte d’autres valeurs, mais elle est là, sous une forme ou sous une autre. La foi en une Puissance supérieure à nous-mêmes et les manifestations miraculeuses de cette force dans la vie d’êtres humains sont des faits aussi anciens que l’homme lui-même.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 62

... au plus profond de chaque être humain, homme, femme ou enfant, repose l’idée fondamentale de Dieu. Elle peut être masquée par le malheur, la vanité, le culte d’autres valeurs, mais elle est là, sous une forme ou sous une autre. La foi en une Puissance supérieure à nous-mêmes et les manifestations miraculeuses de cette force dans la vie d’êtres humains sont des faits aussi anciens que l’homme lui-même.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 62

J’ai vu un Dieu invisible à l’œuvre dans les réunions des AA d’un bout à l’autre du pays. Le miracle du rétablissement est manifeste partout. Maintenant, je crois que Dieu est présent dans les salles de réunion et dans mon cœur. Aujourd’hui, il est aussi naturel pour moi, ancien agnostique, de croire que de respirer, de manger et de dormir. Les Douze Étapes m’ont permis de changer ma vie de bien des manières, mais aucune ne vaut le choix d’une Puissance supérieure.

 

L’EXPÉRIENCE EST LE MEILLEUR PROFESSEUR

3 juillet

Comme nous manquons d’expérience et que nous venons d’établir un premier contact conscient avec Dieu, nous ne serons probablement pas inspirés chaque fois.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98

Comme nous manquons d’expérience et que nous venons d’établir un premier contact conscient avec Dieu, nous ne serons probablement pas inspirés chaque fois.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 98

Certains disent que l’expérience est le meilleur professeur ; moi, je crois qu’elle est le seul professeur. J’ai découvert l’amour de Dieu à mon égard seulement après avoir fait l’expérience de ma dépendance de cet amour. Au départ, je ne savais pas très bien de quel côté il orientait ma vie, mais maintenant je sais que si j’ai l’audace de lui demander de me guider, je dois agir comme s’il me guidait vraiment. Je demande souvent à Dieu de m’aider à me rappeler qu’il a tracé une voie pour moi.

 

SACRIFICE = UNITÉ = SURVIE

30 juin

L’unité, l’efficacité et même la survie des AA dépendront toujours de notre volonté constante de renoncer à nos ambitions et à nos désirs personnels pour assurer la sauvegarde et le bien-être communs. Si le sacrifice assure la survie individuelle de l’alcoolique, il garantit tout autant l’unité et la survie du groupe et de toute l’association des AA.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 220

L’unité, l’efficacité et même la survie des AA dépendront toujours de notre volonté constante de renoncer à nos ambitions et à nos désirs personnels pour assurer la sauvegarde et le bien-être communs. Si le sacrifice assure la survie individuelle de l’alcoolique, il garantit tout autant l’unité et la survie du groupe et de toute l’association des AA.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 220

J’ai appris que je devais sacrifier certains traits de ma personnalité pour le bien des AA, et ce renoncement m’a valu bien des récompenses. La vanité peut être amplifiée par le prestige, mais grâce à la Sixième Tradition je reçois à la place le don de l’humilité. Collaborer sans s’affilier se révèle souvent décevant. Si je ne me lie pas à des intérêts extérieurs, je demeure libre de maintenir le mouvement AA autonome. Il pourra ainsi survivre, fort et en santé, pour les générations futures.

 

UN EFFET DE VAGUE

29 juin

Ayant trouvé la recette du parfait bonheur, nous la partagerions avec tous... Oui, chez les AA, nous avions rêvé de tout cela. Quoi de plus naturel, en somme, puisque la plupart des alcooliques sont des idéalistes déçus !... Alors, pourquoi ne pas partager notre mode de vie avec tout le monde ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 178-179

Ayant trouvé la recette du parfait bonheur, nous la partagerions avec tous... Oui, chez les AA, nous avions rêvé de tout cela. Quoi de plus naturel, en somme, puisque la plupart des alcooliques sont des idéalistes déçus !... Alors, pourquoi ne pas partager notre mode de vie avec tout le monde ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 178-179

La grande découverte de la sobriété me poussait à répandre la « bonne nouvelle » dans mon milieu. C’était le retour des idées grandioses de ma vie de buveur. Par la suite, je me suis rendu compte que ma seule sobriété était un travail à temps plein. En devenant un citoyen abstinent, j’ai pu constater que l’effet de vague, sans aucun effort de ma part, atteignait « d’autres organismes, qu’ils soient apparentés ou étrangers », sans m’écarter de mon but fondamental qui est de demeurer abstinent et d’aider d’autres alcooliques à le devenir.

 

LA DÉTERMINATION DE NOS FONDATEURS

28 juin

Au bout d’un an et six mois, les trois pionniers avaient réussi à recruter sept nouveaux membres.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 180

Au bout d’un an et six mois, les trois pionniers avaient réussi à recruter sept nouveaux membres.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 180

Sans la détermination et l’acharnement de nos fondateurs, le mouvement des AA aurait rapidement disparu, comme tant d’autres prétendues bonnes causes. Dans la ville où je vis, il se tient des centaines de réunions chaque semaine, et je sais que les AA sont disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Si j’avais eu à attendre, avec rien d’autre que l’espoir et le désir de ne pas boire, me sentant rejeté partout, j’aurais recherché la méthode plus facile, plus douce, et je serais retourné à mon ancienne façon de vivre.

 

SE CONFORMER AU MODE DE VIE AA

27 juin

Nous obéissions aux Étapes et aux Traditions des AA parce que nous voulons vraiment les adopter pour nous-mêmes. Ce n’est plus une question de bien ou de mal ; nous nous y conformons parce que nous le voulons sincèrement. Tel est notre processus de croissance dans l’unité et dans le fonctionnement. Telle est l’évidence de la grâce et de l’amour de Dieu parmi nous.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 109

Nous obéissions aux Étapes et aux Traditions des AA parce que nous voulons vraiment les adopter pour nous-mêmes. Ce n’est plus une question de bien ou de mal ; nous nous y conformons parce que nous le voulons sincèrement. Tel est notre processus de croissance dans l’unité et dans le fonctionnement. Telle est l’évidence de la grâce et de l’amour de Dieu parmi nous.

LE MOUVEMENT DES AA DEVIENT ADULTE, P. 109

Je prends plaisir à me voir grandir dans le mouvement. Je me suis battu au début pour ne pas me conformer aux principes des AA ; mais à force de souffrir de mon attitude belliqueuse, j’ai fini par voir qu’en vivant selon le mode de vie des AA, je m’ouvrais à la grâce et à l’amour de Dieu. J’ai commencé à comprendre pleinement ce que signifie être membre des Alcooliques anonymes.

 

UN DON QUI CROÎT AVEC LE TEMPS

26 juin

Pour la plupart des gens normaux, boire est synonyme de convivialité, de camaraderie et de rêves heureux et colorés. Prendre un verre libère de l’ennui et des tracas. C’est l’intimité joyeuse avec des amis et la sensation que la vie est belle.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 170

Pour la plupart des gens normaux, boire est synonyme de convivialité, de camaraderie et de rêves heureux et colorés. Prendre un verre libère de l’ennui et des tracas. C’est l’intimité joyeuse avec des amis et la sensation que la vie est belle.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 170

Plus je pourchassais de telles sensations dans l’alcool, plus elles devenaient inaccessibles. Pourtant, en appliquant ce passage à ma vie sans alcool, je m’aperçois qu’il décrit cette merveilleuse vie nouvelle que met à ma portée le mouvement des AA. Les choses s’améliorent vraiment, un jour à la fois. La chaleur, l’amour et la joie qu’exprime si simplement ce passage prennent de l’ampleur et de la profondeur à chaque nouvelle lecture. La sobriété est un don qui croît avec le temps.

 

UNE RUE À DEUX SENS

25 juin

Si nous le Lui demandons, Dieu nous pardonnera sûrement nos manques. Mais en aucun cas Il n’acceptera, sans notre collaboration, de nous rendre blancs comme neige et de nous garder dans cet état.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 75

Si nous le Lui demandons, Dieu nous pardonnera sûrement nos manques. Mais en aucun cas Il n’acceptera, sans notre collaboration, de nous rendre blancs comme neige et de nous garder dans cet état.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 75

Dans mes prières, j’avais l’habitude d’omettre beaucoup des choses que j’avais à me faire pardonner. Je croyais que si je ne mentionnais pas ces choses à Dieu, il n’en entendrait jamais parler. Je ne savais pas qu’il suffisait que je me pardonne à moi-même certaines de mes actions passées pour que Dieu me les pardonne aussi. On m’avait toujours enseigné à me préparer pour mon voyage sur la terre ; ce n’est que chez les AA, quand je me suis montré honnêtement disposé à apprendre à pardonner et à me faire pardonner, que j’ai compris que le voyage, c’est la vie elle-même. Le voyage de la vie est une très belle aventure, tant que je suis prêt à changer et à être responsable.

UNE ÉCOLE DE SPIRITUALITÉ

24 juin

Nous ne sommes qu’une école maternelle de spiritualité dans laquelle nous aidons les gens à surmonter leur problème d’alcool et à trouver la grâce de continuer à mieux vivre.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 95

Nous ne sommes qu’une école maternelle de spiritualité dans laquelle nous aidons les gens à surmonter leur problème d’alcool et à trouver la grâce de continuer à mieux vivre.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 95

Quand je suis arrivé chez les AA, j’étais démoli par l’alcool et je voulais me défaire de l’obsession de boire, mais je ne savais pas vraiment comment m’y prendre. J’ai décidé de rester avec les AA le temps d’apprendre comment avaient fait celles et ceux qui étaient passés par là avant moi. Tout à coup, je me suis surpris en train de penser à Dieu ! On m’avait dit de choisir une Puissance supérieure mais je n’avais aucune idée à quoi cela pouvait ressembler. J’ai découvert qu’il y avait beaucoup de Puissances supérieures ; on m’a dit de rechercher Dieu, tel que je le conçois, qu’il n’y a pas de doctrine de la divinité pour les AA. J’ai trouvé une Puissance qui me convenait et je lui ai demandé de me redonner la raison. J’ai perdu l’obsession de boire, un jour à la fois ; la vie a continué et j’ai appris à vivre sans alcool.

 

FAIRE CONFIANCE AUX AUTRES

23 juin

Par contre, la confiance requiert-elle que nous soyons aveugles sur les motifs des autres ou même sur les nôtres ? Pas du tout ! Ce serait de la folie. Chez toute personne digne de notre confian- ce, nous devrions très certainement évaluer son aptitude autant à faire le mal qu’à faire le bien. Cet examen discret peut nous révéler le degré de confiance que nous devrions accorder selon les situations.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 144

Par contre, la confiance requiert-elle que nous soyons aveugles sur les motifs des autres ou même sur les nôtres ? Pas du tout ! Ce serait de la folie. Chez toute personne digne de notre confian- ce, nous devrions très certainement évaluer son aptitude autant à faire le mal qu’à faire le bien. Cet examen discret peut nous révéler le degré de confiance que nous devrions accorder selon les situations.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 144

Je ne suis pas victime des autres mais plutôt de mes propres attentes, de mes choix, de mon manque d’honnêteté. Quand j’attends des autres qu’ils soient ce que je désire plutôt que ce qu’ils sont, quand ils ne répondent pas à mes attentes, je suis blessé. Quand mes choix sont motivés par l’égocentrisme, je me retrouve seul et méfiant. Par contre, je reprends confiance en moi quand je mets de l’honnêteté dans tout ce que je fais. Quand je m’interroge sur mes motivations, quand je suis honnête et confiant, je repère les situations qui peuvent être nuisibles et je suis en mesure de les éviter.