AIDER LES AUTRES

24 juillet

Notre vie même, parce que nous sommes des ex-buveurs, dépend de notre souci constant des autres et de la façon dont nous pouvons leur venir en aide.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 23

Notre vie même, parce que nous sommes des ex-buveurs, dépend de notre souci constant des autres et de la façon dont nous pouvons leur venir en aide.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 23

Mon problème était l’égocentrisme. Toute ma vie, les gens avaient fait beaucoup de choses pour moi, et non seulement je trouvais cela normal, mais en plus je ne leur en étais pas reconnaissant et je leur en voulais de ne pas en faire davantage. Pourquoi aider les autres, alors que c’étaient eux qui étaient censés m’aider ? Ne méritaient-ils pas les problèmes qu’ils avaient ? J’étais plein d’apitoiement sur mon sort, de colère et de ressentiment. Puis j’ai appris qu’en aidant les autres sans rien attendre en retour, je pourrais venir à bout de cet égoïsme qui m’obsédait, et que si je comprenais ce qu’est l’humilité, je connaîtrais la paix et la sérénité. Je n’ai plus besoin de boire.

 

C’EST À DIEU DE DÉCIDER

23 juillet

Je Vous demande d’ôter de moi chacun des défauts qui m’empêchent de Vous être utile, à Vous et à mes semblables.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 85-86

Je Vous demande d’ôter de moi chacun des défauts qui m’empêchent de Vous être utile, à Vous et à mes semblables.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 85-86

Ayant admis mon impuissance et décidé de confier ma volonté et ma vie aux soins de Dieu, tel que je le conçois, ce n’est plus moi qui décide quels défauts doivent disparaître, dans quel ordre et à quel moment. Je demande à Dieu de décider quels défauts m’empêchent d’être utile, à lui et aux autres, puis je lui demande humblement de les faire disparaître.

 

LE BON ET LE MAUVAIS

22 juillet

Mon Créateur, je suis maintenant disposé à ce que Vous preniez tout ce que je suis, bon ou mauvais.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 85

Mon Créateur, je suis maintenant disposé à ce que Vous preniez tout ce que je suis, bon ou mauvais.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 85

La joie de vivre réside dans le don. Étant libéré de mes faiblesses, je peux plus librement servir, et l’humilité peut grandir en moi. Je peux humblement confier mes faiblesses à un Dieu aimant et il les fera disparaître. La Septième Étape se fonde sur l’humilité, et quel meilleur moyen de rechercher l’humilité que de confier tout mon être à Dieu, le bon et le mauvais, pour qu’il puisse faire disparaître ce qui est mauvais et me redonner ce qui est bon?

 

UN PRÉSENT INESTIMABLE

21 juillet

En toute probabilité, à ce stade, nous avons été quelque peu libéré de nos défauts les plus graves. Nous avons connu des moments qui ressemblaient à la vraie paix d’esprit. Pour ceux d’entre nous qui n’avaient jusqu’à maintenant connu que l’excitation, la dépression et l’angoisse – en d’autres mots, pour nous tous – cette paix nouvelle est un cadeau sans prix.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 86

En toute probabilité, à ce stade, nous avons été quelque peu libéré de nos défauts les plus graves. Nous avons connu des moments qui ressemblaient à la vraie paix d’esprit. Pour ceux d’entre nous qui n’avaient jusqu’à maintenant connu que l’excitation, la dépression et l’angoisse – en d’autres mots, pour nous tous – cette paix nouvelle est un cadeau sans prix.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 86

J’apprends à lâcher prise et à laisser agir Dieu, à avoir l’esprit ouvert et le cœur disposé à recevoir la grâce de Dieu dans tout ce que je fais. De cette façon, j’éprouve la paix et la liberté qui résultent de la capitulation. Il a été démontré que la capitulation, née de la défaite et du désespoir, peut devenir un acte de foi permanent et que la foi est synonyme de liberté et de victoire.

 

LA DISPARITION DE MES DÉFAUTS

20 juillet

Mais la phrase suivante : « De moi-même, je ne suis rien, c’est le Père qui agit en moi » a commencé à porter ses promesses merveilleuses et a pris tout son sens.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87

Mais la phrase suivante : « De moi-même, je ne suis rien, c’est le Père qui agit en moi » a commencé à porter ses promesses merveilleuses et a pris tout son sens.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87

Quand je mets en pratique la Septième Étape, je dois me rappeler qu’il n’y manque aucun mot. Elle ne dit pas : « Nous Lui avons humblement demandé de (...) faire disparaître nos déficiences. » Pendant des années, j’ai rempli cet espace vide imaginaire par des expressions telles que « m’aider à », « me donner le courage de », « me donner la force de », etc. La Septième Étape dit simplement que Dieu fera disparaître mes défauts. Tout ce que j’ai à faire, c’est de le « demander humblement » ; pour moi, cela signifie que « de moi-même, je ne suis rien, c’est le Père qui agit en moi ».

 

L’AMOUR-PROPRE

19 juillet

Plusieurs d’entre nous qui se croyions religieux ont pris conscience de leurs limites. En refusant de donner la première place à Dieu, nous nous sommes privés de Son aide.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87

Plusieurs d’entre nous qui se croyions religieux ont pris conscience de leurs limites. En refusant de donner la première place à Dieu, nous nous sommes privés de Son aide.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87

L’amour-propre résulte de beaucoup d’idées fausses. L’espoir trouvé dans le mouvement des AA comble notre besoin d’être guidés afin de mener une vie décente. Celles et ceux qui mettent le programme en pratique depuis des années – un jour à la fois – sont d’avis qu’une vie centrée sur Dieu offre des possibilités illimitées de croissance personnelle. C’est pourquoi nos aînés nous transmettent beaucoup d’espoir.

Je remercie ma Puissance supérieure de m’avoir appris qu’elle œuvre à travers les autres. Je la remercie pour nos serviteurs de confiance qui aident les nouveaux à rejeter les faux idéaux et à adopter ceux qui mènent à une vie de compassion et de confiance. Nos aînés dans le mouvement incitent les nouveaux à « revenir », pour qu’ils puissent « en venir à croire ». Je demande à ma Puissance supérieure de m’aider à vaincre mon manque de foi.

 

RECONNAISSANT DE CE QUE J’AI

18 juillet

Pendant cet apprentissage de l’humilité, le résultat le plus marquant a été notre changement d’attitude envers Dieu.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87

Pendant cet apprentissage de l’humilité, le résultat le plus marquant a été notre changement d’attitude envers Dieu.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 87

Aujourd’hui, mes prières consistent surtout à remercier ma Puissance supérieure pour ma sobriété et pour toutes les merveilles de ses dons. Pourtant, je dois également lui demander de l’aide et la force d’accomplir sa volonté à mon égard. Je n’ai plus besoin de lui demander à tout moment de me sortir des pétrins dans lesquels je me mets en omettant de faire sa volonté. Aujourd’hui, ma gratitude semble directement reliée à mon humilité. Tant que j’aurai l’humilité d’être reconnaissant de ce que j’ai, Dieu subviendra à mes besoins.

 

CAPITULATION ET EXAMEN DE CONSCIENCE

17 juillet

Ce qui m’a stabilisé, c’est de chercher à donner, non à recevoir.

À mon avis, c’est comme ça que fonctionne la sobriété émotive. Quand nous examinons toutes les choses qui nous dérangent, les grandes comme les petites, nous trouvons toujours à la racine une dépendance malsaine et les exigences tout aussi malsaines qui en découlent. Puissions-nous toujours, avec l’aide de Dieu, renoncer à ces exigences qui nous entravent. Nous pourrons ainsi vivre et aimer librement. Nous pourrons peut-être également transmettre, à nous-mêmes et à d’autres, le message de la sobriété émotive.

LE LANGAGE DU CŒUR, P. 250-251

Ce qui m’a stabilisé, c’est de chercher à donner, non à recevoir.

À mon avis, c’est comme ça que fonctionne la sobriété émotive. Quand nous examinons toutes les choses qui nous dérangent, les grandes comme les petites, nous trouvons toujours à la racine une dépendance malsaine et les exigences tout aussi malsaines qui en découlent. Puissions-nous toujours, avec l’aide de Dieu, renoncer à ces exigences qui nous entravent. Nous pourrons ainsi vivre et aimer librement. Nous pourrons peut-être également transmettre, à nous-mêmes et à d’autres, le message de la sobriété émotive.

LE LANGAGE DU CŒUR, P. 250-251

Pendant des années, l’alcool a été la substance chimique qui modifiait mon état d’esprit et cette dépendance m’a rendu incapable d’interactions affectives avec les autres. Je me croyais tenu de ne compter que sur moi, d’être autosuffisant et très motivé dans un monde où l’on ne peut se fier à personne. Mais j’ai fini par perdre le respect de moi-même et me suis retrouvé totalement dépendant, incapable d’avoir confiance en moi ou de croire en quoi que ce soit. J’ai dû capituler et faire un examen de conscience, tout en échangeant avec des nouveaux, afin de pouvoir humblement demander de l’aide.

 

« UNE BONNE MESURE DE L’HUMILITÉ »

16 juillet

Dans chaque cas, la souffrance était le prix à payer pour entrer dans une vie nouvelle. Ce prix d’admission nous a procuré plus que nous attendions. Il nous a apporté une dose d’humilité et bientôt, nous avons découvert qu’elle soulageait la souffrance.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 86-87

Dans chaque cas, la souffrance était le prix à payer pour entrer dans une vie nouvelle. Ce prix d’admission nous a procuré plus que nous attendions. Il nous a apporté une dose d’humilité et bientôt, nous avons découvert qu’elle soulageait la souffrance.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 86-87

J’ai souffert de ne pas pouvoir maîtriser ma vie, même si la réussite m’échappait, et quand la vie est devenue trop difficile, j’ai bu pour fuir. J’apprends à accepter la vie comme elle est grâce à l’humilité que je ressens quand je confie ma vie et ma volonté aux soins de Dieu, tel que je le conçois. Quand ma vie est entre les mains de Dieu, je ne réagis plus avec peur, incertitude et colère aux épisodes que je préférerais ne pas avoir à vivre. La souffrance de ces moments est apaisée parce que je sais que la force spirituelle de survivre m’a été donnée.

 

L’ORGUEIL

15 juillet

Depuis des milliers d’années nous n’avons pas cessé de réclamer plus que notre part de sécurité, de prestige et d’affection. Quand il semblait que nous arrivions à nos fins, nous retournions vers l’alcool pour y rêver d’autres rêves encore plus grands. Lorsque nous étions frustrés, ne fût-ce que légèrement, nous buvions encore afin d’oublier. Nos désirs n’étaient jamais assouvis.

Dans toutes ces efforts, le plus souvent bien intentionnées, ce qui nous faisait le plus défaut était notre manque d’humilité. Il nous manquait le recul nécessaire pour accorder la priorité à la formation de notre caractère et aux valeurs spirituelles, et pour reconnaître que les satisfactions matérielles ne sont pas le but de la vie.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 82-83

Depuis des milliers d’années nous n’avons pas cessé de réclamer plus que notre part de sécurité, de prestige et d’affection. Quand il semblait que nous arrivions à nos fins, nous retournions vers l’alcool pour y rêver d’autres rêves encore plus grands. Lorsque nous étions frustrés, ne fût-ce que légèrement, nous buvions encore afin d’oublier. Nos désirs n’étaient jamais assouvis.

Dans toutes ces efforts, le plus souvent bien intentionnées, ce qui nous faisait le plus défaut était notre manque d’humilité. Il nous manquait le recul nécessaire pour accorder la priorité à la formation de notre caractère et aux valeurs spirituelles, et pour reconnaître que les satisfactions matérielles ne sont pas le but de la vie.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 82-83

Bien des fois je me suis attaqué à la Septième Étape, mais chaque fois, je devais reculer et me reprendre ! Il me manquait quelque chose et l’importance de cette Étape m’échappait. Qu’est-ce que j’avais omis ? Un seul mot, que je lisais sans y prêter attention, le fondement de toutes nos Étapes et même du programme AA tout entier, le mot « humblement ».

Je connaissais bien mes défauts. Je remettais constamment les tâches à plus tard, je me mettais facilement en colère et je m’apitoyais trop sur mon sort en me demandant pourquoi tout cela m’arrivait, à moi. Puis je me suis rappelé le proverbe « Péché d’orgueil ne va pas sans danger » et j’ai éliminé l’orgueil de ma vie.