NOTRE VIE FAMILIALE

23 août

Pouvons-nous apporter dans notre vie de famille souvent perturbée le même esprit d’amour et de tolérance que dans notre groupe AA ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 127-128

Pouvons-nous apporter dans notre vie de famille souvent perturbée le même esprit d’amour et de tolérance que dans notre groupe AA ?

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 127-128

Les membres de ma famille souffrent des conséquences de ma maladie. En les aimant et en les acceptant tels qu’ils sont, comme je le fais pour les membres des AA, je favorise en échange l’amour, la tolérance et l’harmonie dans ma propre vie. La plus élémentaire courtoisie et le respect de l’espace vital des autres sont des pratiques nécessaires dans tous les domaines de ma vie.

 

STABILITÉ ÉMOTIVE

22 août

Un peu plus loin dans notre progression, nous avons découvert que Dieu lui-même était la plus grande source de stabilité émotive. Nous avons compris qu’il était salutaire de nous en remettre à Sa justice, à Son pardon et à Son amour sans limite ; ce recours serait toujours efficace quand tous les autres auraient échoué. Si nous comptions vraiment sur Dieu, il n’était plus guère possible de jouer le rôle de Dieu envers notre prochain, et il n’y aurait plus cette irrésistible tendance à compter entièrement sur la protection et l’attention humaines.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 133

Un peu plus loin dans notre progression, nous avons découvert que Dieu lui-même était la plus grande source de stabilité émotive. Nous avons compris qu’il était salutaire de nous en remettre à Sa justice, à Son pardon et à Son amour sans limite ; ce recours serait toujours efficace quand tous les autres auraient échoué. Si nous comptions vraiment sur Dieu, il n’était plus guère possible de jouer le rôle de Dieu envers notre prochain, et il n’y aurait plus cette irrésistible tendance à compter entièrement sur la protection et l’attention humaines.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 133

Toute ma vie, j’ai compté sur les autres pour ma sécurité affective et mes besoins émotifs, mais aujourd’hui cela n’est plus possible. Grâce à Dieu, j’ai admis mon impuissance devant les gens, les lieux et les choses. J’avais développé une réelle « dépendance » à l’égard des autres ; partout où j’étais, il fallait que quelqu’un m’accorde de l’attention. Ce genre d’attitude ne pouvait qu’empirer car plus j’étais dépendant des autres et plus je demandais d’attention, moins j’en recevais.

Il m’a fallu cesser de croire qu’une quelconque puissance humaine pourrait combler ce vide. Même si je demeure un être humain fragile et même si je dois pratiquer les Étapes des AA pour ne pas placer ma personnalité au-dessus des principes, je sais que seul un Dieu aimant peut me donner la paix intérieure et la stabilité émotive.

 

IL SUFFIT D’ESSAYER

21 août

Ce qui m’a stabilisé, c’est de chercher à donner, non à recevoir.

LES MEILLEURS ARTICLES DE BILL, P. 47

Ce qui m’a stabilisé, c’est de chercher à donner, non à recevoir.

LES MEILLEURS ARTICLES DE BILL, P. 47

Tant que j’essaie, de tout mon cœur et de toute mon âme, de transmettre aux autres ce que j’ai reçu, sans rien demander en retour, la vie est bonne pour moi. Avant d’entrer dans le mouvement des Alcooliques anonymes, je ne pouvais jamais rien donner sans demander quelque chose en retour. J’étais loin de me douter que dès que je commencerais à donner un peu de moi-même sans compter, je commencerais à recevoir sans jamais avoir à attendre ou à demander. Ce que je reçois, aujourd’hui, c’est le cadeau du « réconfort », comme Bill ; c’est la stabilité du mode de vie des AA, une stabilité que je retrouve en moi, mais surtout dans ma relation avec ma Puissance supérieure, que j’appelle Dieu.

 

LA LIBERTÉ ÉMOTIVE

20 août

Puisque la mauvaise qualité de nos relations avec les autres a presque toujours été la cause immédiate de nos malheurs, y compris notre alcoolisme, c’est certainement le champ d’examen qui devrait nous fournir les résultats les plus précieux et les plus satisfaisants.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 92

Puisque la mauvaise qualité de nos relations avec les autres a presque toujours été la cause immédiate de nos malheurs, y compris notre alcoolisme, c’est certainement le champ d’examen qui devrait nous fournir les résultats les plus précieux et les plus satisfaisants.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 92

La bonne volonté, pour moi, est une chose curieuse. Elle semble d’abord se manifester au moment de la prise de conscience, mais avec le temps, elle s’accompagne d’un malaise croissant qui me pousse à agir. En me préparant à la Huitième Étape, mon désir de m’excuser s’est traduit par le besoin de pardonner aux autres et à moi-même. J’ai été capable de pardonner aux autres après avoir pris conscience de ma responsabilité dans les difficultés qu’avaient connues nos relations. Je voulais ressentir la paix et la sérénité décrites dans les « promesses ». En faisant les sept premières Étapes, j’ai pu voir qui j’avais blessé et prendre conscience du fait que j’avais moi-même été mon pire ennemi. Je savais que je devais changer si je voulais rétablir des relations avec mes semblables. Je voulais vivre dans l’harmonie avec moi-même et avec les autres, de manière à connaître la liberté émotive. L’établissement de ma liste, à la Huitième Étape, a marqué le début de la fin de mon isolement de mes semblables et de Dieu.

 

UN CADRE DE RÉFÉRENCE

19 août

Nous sommes revenus à notre liste. En ne tenant pas compte des torts des autres envers nous, nous avons résolu d’examiner nos propres fautes. Dans quels cas avions-nous été égoïstes, malhonnêtes ou effrayés ?

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 76

Nous sommes revenus à notre liste. En ne tenant pas compte des torts des autres envers nous, nous avons résolu d’examiner nos propres fautes. Dans quels cas avions-nous été égoïstes, malhonnêtes ou effrayés ?

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 76

Quelle merveilleuse liberté que celle de ne pas avoir constamment besoin de l’approbation de mes collègues de travail ou de mes proches ! Comme j’aurais aimé connaître cette Étape auparavant ! À partir du moment où j’ai établi un cadre de référence, je me suis senti capable de faire ce que je devais faire, sachant quelle action convenait parfaitement à chaque situation.

 

GUÉRIR

18 août

Des conflits émotifs néfastes et très profonds, parfois tout à fait oubliés, persistent cependant au niveau de notre subconscient.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 92

Des conflits émotifs néfastes et très profonds, parfois tout à fait oubliés, persistent cependant au niveau de notre subconscient.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 92

C’est seulement en posant des gestes concrets que je peux éliminer un reste de culpabilité et de honte de ma vie d’alcoolique. Tout au long de mes mésaventures d’alcoolique, mes amis me disaient : « Pourquoi agis-tu ainsi ? Tu ne réussis qu’à te faire mal. » Si seulement j’avais compris à quel point c’était vrai. J’ai sans doute fait du tort aux autres, mais certains de mes comportements ont profondément blessé mon âme. Je peux, grâce à la Huitième Étape, me pardonner à moi-même. En dressant la liste des personnes que j’ai lésées, je fais disparaître une grande partie des blessures cachées. En faisant amende honorable, je me libère d’un poids et je contribue à ma guérison.

 

REDRESSER LES TORTS

17 août

Nous découvrirons qu’en plusieurs occasions, les dommages causés aux autres ont peut-être été minimes, mais nous nous sommes infligé un dur choc émotif.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 92

Nous découvrirons qu’en plusieurs occasions, les dommages causés aux autres ont peut-être été minimes, mais nous nous sommes infligé un dur choc émotif.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 92

Avez-vous déjà pensé que le tort fait à un associé en affaires ou à un membre de la famille était si minime qu’il ne méritait pas que vous fassiez des excuses, d’autant plus que la personne concernée ne s’en souvenait sans doute même pas ? Si cette personne ou le tort qui lui a été fait me revient constamment à l’esprit, provoquant un sentiment de malaise ou même de culpabilité, je mets son nom en tête de ma liste ; je consens à m’excuser sincèrement, en sachant que je me sentirai calme et détendu au sujet de cette personne après avoir franchi cette très importante étape de mon rétablissement.

 

J’AVAIS « DÉCROCHÉ »

16 août

Nous pourrions ensuite nous demander ce que nous entendons par le terme « léser » d’autres personnes. Comment, en fin de compte, peut-on léser une autre personne ? Pour définir ce mot d’une façon concrète, nous pourrions dire que c’est le résultat d’un conflit d’instincts qui cause chez les autres des dommages physiques, mentaux, émotifs ou spirituels.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 93

Nous pourrions ensuite nous demander ce que nous entendons par le terme « léser » d’autres personnes. Comment, en fin de compte, peut-on léser une autre personne ? Pour définir ce mot d’une façon concrète, nous pourrions dire que c’est le résultat d’un conflit d’instincts qui cause chez les autres des dommages physiques, mentaux, émotifs ou spirituels.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 93

J’avais déjà assisté à des réunions sur la Huitième Étape en me répétant : « En fait, je n’ai pas lésé tellement de personnes, mais surtout moi-même. » Mais quand le temps est venu de dresser ma liste, elle n’était pas aussi courte que je l’aurais cru. Il y avait ceux que j’aimais, ceux que je n’aimais pas ou ceux dont j’attendais quelque chose. C’était aussi simple que ça. Les gens n’avaient pas fait ce que je voulais et toute relation intime était impossible parce que mes compagnons avaient des exigences déraisonnables. Était-ce là des « péchés par omission » ? Parce que je buvais, j’avais « décroché » ; je n’envoyais plus de cartes de souhaits, je ne retournais plus les appels, je n’étais plus là pour les autres, je ne partageais plus leur vie. Quelle grâce ce fut d’examiner mes relations, de faire l’inventaire dans le calme, seule avec Dieu tel que je le conçois, et de poursuivre ma route, un jour à la fois, désireuse d’être honnête et franche dans mes relations.

 

QUI N’A JAMAIS BLESSÉ PERSONNE ?

15 août

Il y en a parmi nous qui avons par contre été confrontés à un tout autre obstacle. Nous prétendions obstinément qu’en buvant, nous n’avions jamais causé de tort à personne si ce n’est à nous-mêmes.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 91

Il y en a parmi nous qui avons par contre été confrontés à un tout autre obstacle. Nous prétendions obstinément qu’en buvant, nous n’avions jamais causé de tort à personne si ce n’est à nous-mêmes.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 91

La Huitième Étape semblait tellement facile. J’ai identifié plusieurs personnes que j’avais lésées, mais elles n’étaient plus là. Pourtant, cette Étape me mettait mal à l’aise et j’évitais les conversations sur ce sujet. Avec le temps, j’ai appris à m’interroger sur les Étapes et sur les aspects de ma vie qui me mettaient mal à l’aise. En cherchant bien, j’ai découvert que j’avais beaucoup fait souffrir mes parents en m’isolant d’eux, que j’avais causé des soucis à mon employeur par mes absences, mes pertes de mémoire et mes humeurs, que j’avais fui mes amis sans explication. Face à ces torts bien réels, la Huitième Étape a revêtu un sens nouveau. Je ne me sens plus mal à l’aise, mais purifié et léger.

 

RÉPARER LES DÉGÂTS

14 août

Nous tentons de réparer les dégâts que nous avons causés en voulant imposer nos volontés et diriger nous-mêmes le spectacle. Si nous n’avons pas la force de le faire, nous prions jusqu’à ce qu’elle nous soit donnée. Souvenez-vous qu’il était entendu au début que nous ne reculerions devant rien pour vaincre l’alcool.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 86

Nous tentons de réparer les dégâts que nous avons causés en voulant imposer nos volontés et diriger nous-mêmes le spectacle. Si nous n’avons pas la force de le faire, nous prions jusqu’à ce qu’elle nous soit donnée. Souvenez-vous qu’il était entendu au début que nous ne reculerions devant rien pour vaincre l’alcool.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 86

Cela ne m’a pas été trop difficile de dresser la liste des personnes que j’avais lésées, car je les avais retrouvées dans mon inventaire de la Quatrième Étape ; c’étaient les mêmes personnes envers qui j’entretenais de la rancune, fondée ou non, et que j’avais blessées pour me venger. Pour que mon rétablissement soit total, il n’était pas important que les personnes qui, à bon droit, m’avaient blessé, s’excusent auprès de moi. Ce qui compte dans ma relation avec Dieu, c’est que je puisse apparaître devant Lui conscient d’avoir fait tout ce que je pouvais pour réparer mes torts.