AGIR

15 février

Est-ce que ce sont là des promesses extravagantes ? Nous ne le croyons pas. Ces promesses se réalisent parmi nous parfois rapidement, parfois lentement. Mais elles se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

Est-ce que ce sont là des promesses extravagantes ? Nous ne le croyons pas. Ces promesses se réalisent parmi nous parfois rapidement, parfois lentement. Mais elles se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95

L’une des choses les plus importantes que m’ont donnée les AA, à part la délivrance de l’alcool, c’est la capacité d’agir correctement. Il est dit que les promesses « se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens ». Il ne sert à rien de se contenter de rêver, de discuter, de prêcher, de feindre. Je vais demeurer un pauvre alcoolique à jeun, plein de bonnes excuses. Par contre, si j’agis et si je mets en pratique les Douze Étapes partout où je suis, je mènerai une vie qui me comblera au-delà de toute attente.

 

ATTENTES OU EXIGENCES ?

14 février

Il faut graver dans l’esprit de chaque alcoolique qu’il peut se rétablir indépendamment de qui que ce soit. La seule condition est de mettre sa confiance en Dieu et de mettre de l’ordre dans sa vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 111

Il faut graver dans l’esprit de chaque alcoolique qu’il peut se rétablir indépendamment de qui que ce soit. La seule condition est de mettre sa confiance en Dieu et de mettre de l’ordre dans sa vie.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 111

Les attentes constituent un sujet fréquemment discuté dans les réunions. Il est normal de s’attendre à progresser, à recevoir de bonnes choses dans la vie, à être bien traité par les autres. Par contre, ces attentes tournent mal quand elles deviennent des exigences. Il se peut que je ne sois pas à la hauteur de ce que je souhaite être, que les événements prennent une tournure que je n’aime pas, que les autres me laissent tomber parfois. Dans ces moments-là, que puis-je faire ? Pleurer de rage ou m’apitoyer sur mon sort ? Me venger et envenimer la situation ? Ou m’en remettre à la puissance de Dieu et le prier de combler de sa grâce le pétrin dans lequel je me retrouve ? Lui demander de m’indiquer ce que je dois apprendre ? Est-ce que je continue de bien faire ce que j’ai appris à faire, peu importe les circonstances ? Est-ce que je prends le temps de partager avec d’autres ma foi et les bienfaits que j’en retire ?

 

IMPOSSIBLE D’ÊTRE SOBRE PAR LA PENSÉE

13 février

À l’homme ou à la femme qui, intellectuellement, se suffit à lui-même ou à elle-même, les AA peuvent dire : « Oui, nous étions comme vous – trop futés pour que cela nous aide »... Nous avions la secrète conviction de pouvoir flotter au-dessus du reste du monde par la seule puissance de notre intelligence.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 60

À l’homme ou à la femme qui, intellectuellement, se suffit à lui-même ou à elle-même, les AA peuvent dire : « Oui, nous étions comme vous – trop futés pour que cela nous aide »... Nous avions la secrète conviction de pouvoir flotter au-dessus du reste du monde par la seule puissance de notre intelligence.

RÉFLEXIONS DE BILL, P. 60

Même l’esprit le plus brillant ne peut rien contre la maladie de l’alcoolisme. Je ne peux pas devenir sobre seulement par la pensée. J’essaie de me souvenir que l’intelligence est une joie, un don que Dieu met à ma disposition, au même titre qu’un talent pour la danse, le dessin ou la menuiserie. Elle ne me rend pas meilleur que quiconque et ne constitue pas un outil vraiment sûr pour mon rétablissement ; c’est une Puissance supérieure qui me permet de recouvrer la raison et non un quotient intellectuel élevé ou un diplôme universitaire.

 

« LA SOURCE DE NOS PROBLÈMES »

12 février

Égoïsme et égocentrisme, c’est là, croyons-nous, la source de nos problèmes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 69

Égoïsme et égocentrisme, c’est là, croyons-nous, la source de nos problèmes.

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 69

Comme il est étonnant de constater que le monde et tous ceux qui l’habitent peuvent très bien fonctionner avec ou sans moi. Quel soulagement de savoir que les gens, les lieux et les événements ne nécessitent aucunement ma gestion ou mes conseils. Et quel indicible bonheur d’en venir à croire qu’il existe une Puissance supérieure, complètement séparée de moi. Je crois que ce sentiment de séparation entre Dieu et moi s’évanouira un jour. En attendant, la foi doit être pour moi la voie qui me conduit au centre de ma vie.

 

LES LIMITES DE L’AUTONOMIE

11 février

Nous nous sommes interrogés sur la cause de nos peurs. N’était-ce pas parce que notre auto-suffisance nous avait lâchés ?

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 76

Nous nous sommes interrogés sur la cause de nos peurs. N’était-ce pas parce que notre auto-suffisance nous avait lâchés ?

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 76

Tous mes défauts me séparent de la volonté de Dieu. Quand je mets de côté mon association avec lui, j’affronte le monde et mon alcoolisme tout seul et je dois me débrouiller par mes propres moyens. Jamais je n’ai trouvé la sécurité et le bonheur en ne faisant qu’à ma tête ; tout ce que j’ai pu obtenir, c’est une vie de peur et de mécontentement. Dieu me montre le sentier qui me conduit à Lui, à la sérénité et au réconfort dont Il me gratifie. Mais je dois d’abord être disposé à reconnaître mes peurs et à comprendre leur cause et leur pouvoir sur moi. Je demande souvent à Dieu de m’aider à voir comment je m’éloigne de lui.

 

JE NE SUIS PAS LE METTEUR EN SCÈNE

10 février

Lorsque nous sommes devenus alcooliques, brisés par un malheur auto-imposé impossible à retarder ou à éviter, nous avons dû courageusement faire face à un choix : ou Dieu est toute chose, ou Il n’est rien ; ou Dieu existe, ou Il n’existe pas. Quel serait ce choix ?

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 60

Lorsque nous sommes devenus alcooliques, brisés par un malheur auto-imposé impossible à retarder ou à éviter, nous avons dû courageusement faire face à un choix : ou Dieu est toute chose, ou Il n’est rien ; ou Dieu existe, ou Il n’existe pas. Quel serait ce choix ?

LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 60

Aujourd’hui je choisis Dieu. Il est tout, et cela me remplit de gratitude. Quand je me prends pour le metteur en scène, j’empêche Dieu d’intervenir dans ma vie. Je prie pour me souvenir de cette pensée quand je me laisserai reprendre par mon égoïsme. Ce qui compte le plus, aujourd’hui, c’est que je sois prêt à grandir selon des principes spirituels, et que Dieu est tout. Quand je tentais d’arrêter de boire tout seul, je ne réussissais jamais ; avec Dieu et les AA, ça marche. Voilà une pensée fort simple pour un alcoolique compliqué.

 

« LE CÔTÉ SPIRITUEL »

9 février

Combien de fois, dans des réunions, n’entendons-nous pas le conférencier déclarer : « Mais il me manque encore l’aspect spirituel. » Pourtant, avant de faire cette affirmation, il a décrit une transformation intérieure miraculeuse, non seulement sa libération de l’alcool mais un changement d’attitude total devant la vie. Pour tous ceux qui l’écoutent, il semble évident qu’il a reçu un grand cadeau, « mais il ne semble pas le savoir. » Nous savons très bien qu’il cherche et que, dans six mois ou un an, il nous dira qu’il a trouvé la foi en Dieu.

LE LANGAGE DU CŒUR, P. 289-290

Combien de fois, dans des réunions, n’entendons-nous pas le conférencier déclarer : « Mais il me manque encore l’aspect spirituel. » Pourtant, avant de faire cette affirmation, il a décrit une transformation intérieure miraculeuse, non seulement sa libération de l’alcool mais un changement d’attitude total devant la vie. Pour tous ceux qui l’écoutent, il semble évident qu’il a reçu un grand cadeau, « mais il ne semble pas le savoir. » Nous savons très bien qu’il cherche et que, dans six mois ou un an, il nous dira qu’il a trouvé la foi en Dieu.

LE LANGAGE DU CŒUR, P. 289-290

Une expérience spirituelle, ce peut être la réalisation que la vie, qui avait paru creuse et vide de sens, est maintenant pleine de joie et de plénitude. Dans ma vie, la prière et la méditation quotidiennes jointes à la pratique des Douze Étapes, me procurent aujourd’hui la paix intérieure et le sentiment d’appartenance qui me manquaient quand je buvais.

 

MAÎTRISER LE « VIEIL HOMME »

8 février

Même quand nous nous conformons ainsi, la joie et la paix continuent à nous échapper. Voilà le point où se retrouvent maintenant beaucoup de vieux membres, et c’est littéralement infernal. Comment pouvons-nous amener notre inconscient qui engendre encore tellement de peurs, de compulsions et d’aspirations insensées, à se conformer à ce que nous croyons, à ce que nous pensons et à ce que nous voulons réellement ? Comment persuader ce « M. Hyde » stupide et déchaîné qui se cache en nous ? Voilà notre principale tâche.

LES MEILLEURS ARTICLES DE BILL, P. 43

Même quand nous nous conformons ainsi, la joie et la paix continuent à nous échapper. Voilà le point où se retrouvent maintenant beaucoup de vieux membres, et c’est littéralement infernal. Comment pouvons-nous amener notre inconscient qui engendre encore tellement de peurs, de compulsions et d’aspirations insensées, à se conformer à ce que nous croyons, à ce que nous pensons et à ce que nous voulons réellement ? Comment persuader ce « M. Hyde » stupide et déchaîné qui se cache en nous ? Voilà notre principale tâche.

LES MEILLEURS ARTICLES DE BILL, P. 43

Assister régulièrement aux réunions, servir et aider les autres, c’est là une recette que beaucoup appliquent avec succès. Si je m’écarte de ces principes de base, mes vieilles habitudes refont surface et mon ancien moi reparaît avec toutes ses peurs et ses défauts. Le but ultime de tout membre des AA est l’abstinence permanente, vécue un jour à la fois.

 

UN SENTIER VERS LA FOI

7 février

L’humilité authentique et l’ouverture d’esprit peuvent nous conduire à la foi, et chaque réunion des AA nous offre l’assurance que Dieu nous rendra la raison si nous établissons avec Lui des rapports sains.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 39

L’humilité authentique et l’ouverture d’esprit peuvent nous conduire à la foi, et chaque réunion des AA nous offre l’assurance que Dieu nous rendra la raison si nous établissons avec Lui des rapports sains.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 39

Ma dernière cuite m’avait mené à l’hôpital, complètement démoli. C’est là que j’ai pu voir mon passé défiler devant moi. Je me suis rendu compte que tous les cauchemars que j’avais pu faire étaient devenus réalité. Mon entêtement et mon obsession face à l’alcool m’avaient mené au fond d’un trou noir, rempli d’hallucinations, de pertes de mémoire et de désespoir. Enfin vaincu, j’ai demandé à Dieu de m’aider. J’ai senti sa présence qui me demandait de croire. Je ne suis plus obsédé par l’alcool et ma paranoïa s’est évanouie. Je n’ai plus peur. Je sais que je mène une vie saine, physiquement et mentalement.

 

UN POINT DE RALLIEMENT

6 février

Ainsi donc, la Deuxième Étape constitue notre point de ralliement à tous. Agnostiques, athées ou anciens croyants, nous pouvons tous nous y retrouver.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 39

Ainsi donc, la Deuxième Étape constitue notre point de ralliement à tous. Agnostiques, athées ou anciens croyants, nous pouvons tous nous y retrouver.

LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 39

J’ai l’impression que le programme des AA est inspiré par Dieu et que Dieu est présent à toutes les réunions. Je vois, je crois et je sais que le mouvement marche parce que je suis demeuré abstinent aujourd’hui. Je confie ma vie aux AA et à Dieu lorsque j’assiste à une réunion. Si Dieu se trouve dans mon cœur et dans celui des autres, je deviens une petite partie d’un grand tout et je ne me pense plus unique. Si Dieu habite mon cœur et me parle par la voix des autres, alors Dieu doit pouvoir se servir de moi pour s’adresser aux autres. Si je fais sa volonté en vivant selon les principes spirituels, en échange je retrouverai la raison et la sobriété émotive.